Buenos
Alors que des milliers de voix s’élèvent dans le pays comme à l’étranger pour la rapide mise en liberté de la membre de l’organisation Tupac Amaru, détenue depuis le 16 janvier 2016, les juges de la quatrième salle d’audience ont décidé de maintenir la peine dans cette affaire.
Les juges Gustavo Hornos, Mariano Hernán Borinsky et Juan Carlos Gemignani ont rejeté les recours en cassation interjetés par la défense de Sala, et ont confirmé la sentence dictée le 3 février dernier par le Tribunal Fédéral de Jujuy. La Chambre a confirmé la sentence pour Sala mais également à l’encontre de Maria Graciela Lopez en tant que coauteur de « dommage aggravé ».
L’organisation Tupac Amaru a publié sur le réseau social Twitter : « Ils condamnent Milagro Sala pour trois œufs qu’elle n’a pas jeté ».
Les uniques preuves du geste de Sala durant cette manifestation ont été les témoignages de Rene « Cochinillo » Arellano et de son épouse Cristina Chauque. Ils ont dit avoir été présents lors d’une réunion durant laquelle la détenue leur a ordonné de participer à la protestation.
Pendant ce temps, plusieurs affaires plus complexes, comme la supposée irrégularité de gestion de fonds destinés à la construction de logement, ont été ouvertes à l’encontre de la leader sociale. On l’accuse également des délits d’association illicite, fraude à l’administration publique et extorsion.
Cinq organisations, dont le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire des Nations Unies et l’Organisations des États Américains, ont demandé au Gouvernement de Mauricio Macri sa libération.
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