Caracas,
Lors d’un contact avec la chaîne Venezolana de Television, le haut fonctionnaire a expliqué que la drogue était transportée par un citoyen vénézuélien de 47 ans, dont l’identité n’a pas été révélée, aux environs de la frontière entre la Colombie et le Venezuela.
Lors de son arrestation, l’individu a déclaré aux autorités qu’il transportait des « analgésiques et des vitamines », mais suite aux analyses de laboratoire les pastilles se sont révélées positives en tant que fénétyline (Captagon).
À plusieurs occasions, les autorités vénézuéliennes ont dénoncé le fait que cette drogue est destinée aux manifestants radicaux et aux groupes violents financés par l’extrême-droite d’opposition, lesquels participent depuis trois mois à des manifestations violentes contre le gouvernement dirigé par Nicolas Maduro.
Le 31 mai dernier, les sites internet Matrizur et Resumen Latinoamericano ont dénoncé le fait que des participants aux violentes manifestations consomment cette drogue lors des affrontements.
Ces médias assurent que des milliers de pilules de Captagon en provenance d’Europe sont fournies aux groupes violents qui affrontent les forces de l’ordre du gouvernement bolivarien au Venezuela.
Depuis 2011, le psychotrope Captagon se produit dans des laboratoires spéciaux de l’OTAN en Bulgarie. Il existe cependant des laboratoires de production de cette drogue interdite dans les régions contrôlées par l’État Islamique au Moyen-Orient.
Cette dénommée « drogue des jihadistes » maintient entre autre le consommateur en état d’alerte, réduit la douleur et crée une sensation d’euphorie.
Au Venezuela, des groupes violents, prétendument consommateurs de cette drogue, sont allé jusqu’à bruler vif plusieurs personnes en pleine voie publique, attaquer des unités militaires et représentent un danger pour les innocents lors de ces actes de vandalisme.
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