Washington,
Cette prison de haute sécurité, inaugurée le 11 janvier 2002 sur ordre de l’ancien président républicain, George W. Bush (2001-2009), a été l’objet de nombreuses plaintes pour violation des Droits de l’Homme des détenus.
Aux yeux de nombreuses personnes, depuis son ouverture cette prison représente un autre chapitre obscure dans l’histoire d’une installation militaire qui demeure depuis plus d’un siècle sur le territoire cubain contre la volonté du peuple et du Gouvernement de l’île.
Selon une déclaration de Ian Prior, porte-parole du Département de Justice, « il est important, pour les fonctionnaires de cette entité, d’avoir une connaissance actualisée des opérations existantes dans ce lieu ».
Le quotidien The New-York Times a rappelé que Sessions a été l’un des partisans directes pour continuer d’utiliser la prison et les commissions militaires de Guantánamo.
Peu à près être nommé Procureur Général au sein du Gouvernement de Donald Trump, au pouvoir depuis le 20 janvier dernier, il a fait référence à cette prison comme « un lieu idéal pour détenir, interroger et juger des suspects de terrorisme ».
Cependant, des organisations internationales ont à plusieurs reprises dénoncé les tortures systématiques, les abus et autres infractions contre les près de 800 détenus passés par cette prison.
Au milieu des promesses de Trump d’en finir avec la politique de libération de prisonniers, ce centre a fêté ses 15 années d’existence avec 41 détenus.
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