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Le projet d’une intervention étrangère au Venezuela révélé

Caracas, 7 juillet (PL) Les projets putschistes de l’extrême-droite d’opposition au Venezuela, qui incluent une intervention étrangère,  ont été connus après que le député Juan Requesens les rendent publics lors d’une conférence aux États-Unis.

Membre du parti d’opposition Primero Justicia, Requesens est intervenu lors d’un forum au sujet du Venezuela, effectué à l’Université Internationale de Folride (FIU), durant lequel il a exprimé, en référence aux actions violentes encouragées depuis avril, que « pour parvenir à une intervention étrangère nous devons passer par cette étape ». 

Le député a également révélé que l’opposition vénézuélienne est en phase de discussion sur « un plan dénommé Hora Cero » (Heure Zéro),  lequel comprend une grande mobilisation sans le retour des manifestants chez-eux. Il a précisé que le projet principal est « de paralyser complétement le pays ».

Il a insisté sur le fait que « l’on ne peut atteindre le 30 juillet », jour des élections de l’Assemblée Nationale Constituante, « sans qu’il y ait une paralysie totale de la vie quotidienne de la population ».

Requesens a souligné le fait que l’objectif passe par « l’accentuation de la crise au Venezuela », avant de rajouter que le « 16 juillet il ne restera que 14 jours avant la Constituante, et nous n’avons plus rien à perdre ».

Plusieurs témoignages, cités par le site internet de la chaîne Venezolana de Television, révèlent que des dirigeants de l’opposition recrutent des jeunes pour entreprendre des actions violentes dans le but de déstabiliser le gouvernement bolivarien dirigé par Nicolas Maduro.

Selon l’un d’entre eux, qui a fait des déclarations à plusieurs médias, des députés de l’opposition offrent de l’argent, de la drogue, des outils pour la fabrication d’explosifs artisanaux, de la nourriture et des prostituées à ces recrues.

Les autorités vénézuéliennes ont dénoncé ce plan putschiste, et assurent qu’il est soutenu par des « forces impérialistes depuis les États-Unis, et au sein de l’Organisation des États Américain (OEA) par son secrétaire général, Luis Almargo ».

Pour le moment, et selon des sources officielles, plus de 80 personnes sont mortes durant ces actes violents et plus de 1 500 ont été blessés. Cela sans compter les pertes économiques multimillionnaires, autant du service public que du service privé.

peo/ocs/mfm

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