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Lors d’une conférence de presse, le mandataire a annoncé que le sous-officier Jaime Ruben Díaz et le caporal Nicolas Antonio Morales ne seront pas mis à la disposition des autorités fiscales et judiciaires boliviennes.
Les deux carabiniers ont été arrêtés après avoir pénétré le territoire bolivien sur près de 7,5 km aux environs du poste de frontière d’Isma, du département de Potosi. Les deux détenus ont affirmé qu’ils poursuivaient une voiture signalée volée, que la police bolivienne n’a jamais vue, et portaient sur eux des armes à feux, dont un fusil, un pistolet et un révolver.
Les autorités boliviennes ont garanti le respect des droits de l’homme des détenus et ont agi en accord avec les réglementations internationales en les transférant vers un point de contrôle policier de la localité d’Uyuni, à cinq heures du lieu de leur arrestation.
Evo Morales s’est adressé à la mère de l’un des carabiniers pour l’informer qu’elle verrait rapidement son fils, tout comme elle l’avait demandé par l’intermédiaire de moyens de communication de la nation australe.
Il a souligné le fait que « le Gouvernement de la Bolivie encourage la culture de la paix et de la cohabitation avec les peuples du monde dans le but de construire un développement équitable, en appelant toujours aux principes de tolérance et de réciprocité ».
Le chef d’État bolivien a ensuite assuré qu’il invite « le Chili a travailler, par un dialogue constructif, pour des accords et des protocoles bilatéraux dans le but de trouver une solution à de tels cas et à renforcer la lutte contre la contrebande, sans discrimination entre nos peuples et en faveur de la paix ».
Le président a rappelé le contraste avec le cas des sept douaniers et des deux militaires boliviens, qui combattaient le trafic illégal, et on été arrêtés par des carabiniers chiliens le 19 mars derniers et sont injustement restés prisonniers durant trois mois dans les geôles du pays voisin.
Il a souligné le fait que dans ce cas précédent, le Chili n’a pas pris en compte les principes de réciprocité et à condamné les fonctionnaires boliviens à une peine de trois ans de prison, qui fut substituée par une amende de près de 48 mille dollars chacun, l’exclusion du territoire et l’interdiction d’y rentrer à nouveau.
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