Washington,
Depuis ces mesures, les actifs aux États-Unis des victimes de la sanction seront congelés et il leur sera interdit de faire des transactions avec des nord-américains.
L’administration du président Donald Trump a assuré au Congrès que l’Iran continue de respecter l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 avec son pays, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Russie et la Chine.
Cependant, en harmonie avec la rhétorique de Trump, qui depuis son étape de candidat républicain a annoncé une ligne plus dure contre l’Iran et a menacé de rompre ou de renégocier l’accord, pour Washington, Téhéran « viole l’esprit du Plan d’Action Conjointe Intégrale (PACI) ».
Tout comme en avril dernier, le Gouvernement nord-américain a certifié l’application de la convention, contrôle qui a lieu tous les 90 jours, et a ensuite annoncé des sanctions à l’encontre de personnes et de compagnies iraniennes.
Selon le Secrétaire du Trésor étasunien, Steven Mnuchin, « ces nouvelles sanctions envoient un signal fort du fait que les États-Unis ne peuvent tolérer et ne tolérerons pas le comportement provocateur et déstabilisateur de l’Iran ».
Pour sa part, la porte-parole du Département d’État, Heather Nauert, a signalé que sa nation continue d’être « profondément préoccupée par les activités malveillantes de l’Iran dans tout le Moyen-Orient, lesquelles compromettent la stabilité, la sécurité et la prospérité régionale ».
Le Ministre iranien des Affaires Extérieures, Mohammed Javad Zarif, a confirmé la position critique de son pays envers la politique des États-Unis en dénonçant le fait que « ce pays ne respecte pas ses engagements prévus dans l’accord nucléaire ».
Il a également défendu le fait que Téhéran a « fidèlement, pleinement et totalement exécuté le PACI », puis a soutenu que l’administration étasunienne a quant à elle « échoué dans l’application de sa part du traité ».
Le titulaire de la diplomatie de la nation perse a également déploré le fait que Trump ait profité de sa présence au récent sommet du G-20, à Hambourg en Allemagne, pour exhorter des leaders d’autres pays à ne pas faire d’affaires avec l’Iran.
Pour sa part, le Gouvernement iranien a exclu le fait de négocier directement avec les États-Unis « tant que les nord-américains ne retrouvent le bon sens ». Il a ensuite dénoncé le fait que « les pressions exercées contre son programme de missiles cherchent à débiliter la capacité du pays ».
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