Nations-Unies,
Il l’a informé de la situation, caractérisée par l’intention de la droite de renverser le président constitutionnel, Nicolas Maduro. Puis a également abordé l’intervention dans les affaires internes du Venezuela de pays comme les États-Unis, dont le président Donald Trump a menacé le pays de nouvelles sanctions économiques « rapides et fermes » si Caracas continuait son processus d’Assemblée Constituante.
Par ailleurs, le Ministre vénézuélien de la défense, Vladimir Padrino, a annoncé le déploiement de 232 mille effectifs pour préserver la sécurité du processus électoral dans la perspective de l’élection des membres de l’Assemblée Nationale Constituante, le 30 juillet prochain.
Le titulaire a affirmé que ce « regroupement de militaires fait partie du Plan République, élaboré par la Force Armée Nationale Bolivarienne (FANB) dans le but de protéger les vénézuéliens dans leur droit d’exercer le vote, compte tenu des manifestations violentes recensées depuis 100 jours, et des menaces de l’extrême-droite d’opposition à boycotter le suffrage populaire ».
Sur un autre registre, il faut également souligné le fait que le président de la Chambre Constitutionnelle du Tribunal Suprême de Justice, Juan Mendoza, a aujourd’hui averti que l’Assemblée Nationale s’expose aux délits d’usurpation de fonctions et de trahison à la patrie en désignant neuf magistrats.
Les déclarations de Mendoza ont lieu après que le parlement vénézuélien, en désobéissance, entrave à la justice et au mains de l’extrême-droite d’opposition, ait investi des magistrat du TSJ en totale violation de ce qui est établi dans la Constitution du Venezuela.
Mendoza a expliqué que « la Chambre Constitutionnelle réitère son avertissement dirigé aux députés de l’Assemblée Nationale, ainsi qu’aux citoyens qui prétendent investir le poste de magistrat de ce Haut Tribunal, que de tels comportements sont passibles, entre autres, des délits flagrants d’usurpation de fonction, stipulé dans l’article 213 du Code Pénal ».
Dans son plan putschiste à l’encontre du gouvernement constitutionnel, la direction de l’opposition de droite a annoncé qu’elle nommerait de nouveaux membres du TSJ, du Conseil National Électoral et un nouveau président de la République dans le but de former un gouvernement parallèle, ignorant ainsi les lois qui régissent la vie démocratique du pays.
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