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En allusions aux actions en cours pour renverser le processus de changement initié en 1999 par Hugo Chavez (1954-2013), il a précisé que « le peuple est mobilisé et les Forces Armées l’accompagne dans l’affrontement face à la droite interne et externe ».
Ramirez a rejeté les nouvelles sanctions dictées par le gouvernement des États-Unis contre des fonctionnaires vénézuéliens, qu’il qualifie d’ « ingérence inacceptable ». Selon le diplomate, « ces sanctions ne sont pas nouvelles, ni celles économiques par lesquelles Washington menace Caracas, elles sont un composant de l’offensive pour tenter de renverser un gouvernement populaire et démocratique ».
« Cette semaine ils ont échoué dans leur nouvelle manœuvre à l’Organisation des États Américains (OEA), tout comme il y a peu lorsqu’ils ont tenté de porter le cas du Venezuela au Conseil de Sécurité des Nations Unies », a-t-il signalé.
Au Mexique, un communiqué du Secrétariat aux Relations Extérieures a indiqué que ce pays « procédera en conséquence » au sujet des sanctions annoncées par Washington.
Le texte, de deux paragraphes, utilise le même langage que celui de l’administration de Donald Trump pour justifier les sanctions à l’encontre de hauts fonctionnaires vénézuéliens.
À ce sujet, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a exigé à son homologue des États-Unis qu’il cesse son agression contre la nation sud-américaine.
Lors d’un entretien à la chaîne Rusia Today, Maduro a exhorté Trump à ne pas poursuivre dans la voie d’ingérence de son prédécesseur Barack Obama, tout en manifestant sa « disposition à combattre » pour son pays en cas d’incursion étrangère sur le territoire national.
Le chef d’État a répété que « malgré les menaces d’ingérence des États-Unis, la nation sud-américaine continue son chemin vers un projet social plus juste par les biais de l’Assemblée Nationale Constituante ».
Maduro a remercié la solidarité internationale avec le Venezuela, et a souligné l’importance d’avoir développé des associations stratégiques avec d’autres puissances mondiales comme la Chine et la Russie.
Sur le plan national le Venezuela en est arrivé au deuxième jour de « grève civique », annoncée par certains secteurs de la dénommée Table pour l’Unité Démocratique (MUD), qui doit se terminer vendredi matin.
Au vu de ce qu’il se passe dans les rues la poudre est mouillée, ou alors s’est envolé l’argent pour payer les « guarimberos » (manifestants violents au Venezuela) qui devaient donner l’image de chaos.
Pour l’instant, Caracas est en paix, les opposants se confinent dans leurs zones où ils créent leurs propres conflits et s’enferment dans le but de donner l’image de chaos qui n’existe pas dans le pays.
Par ailleurs, il est bon de préciser qu’un récent article publié par le quotidien Chicago Tribune a confirmé les accusations du gouvernement vénézuélien et démenti les arguments utilisés par l’extrême droite à propos du supposé caractère pacifique des manifestations qui secouent cette nation sud-américaine.
Sous le titre They all deserve to die: Caracas militants vow to take up arms (Ils méritent tous de mourir : des militants de Caracas jurent prendre les armes), après des mois d’une féroce campagne médiatique conçue par les grands cercles du pouvoir de l’information, le Chicago Tribune présente pour la première fois la face violente de l’opposition au Venezuela.
De fait, le quotidien étasunien retranscrit les voix des leaders de l’extrême-droite d’opposition qui reconnaissent que cette violence démesurée leur a échappé des mains, acceptant clairement qu’ils l’ont employée comme méthode de pression pour mettre en route leur machine putschiste, laquelle a fait une centaine de victimes fatales.
Ramon Muchacho, maire de la commune de Chacao, centre névralgique des manifestations antigouvernementales, et l’un des principaux instigateurs de ces groupes violents, a exprimé au Chicago tribune que l’action fasciste de ces bandes « a été trop loin », générant « un facteur d’anarchie ».
Le député Angel Alvarado, du parti Primero Justicia (Justice d’Abord), un autre des axes putschistes au Venezuela, a également exprimé son inquiétude en affirmant que « nous ne savons pas exactement comment les contrôler, et nous avons peur qu’ils nous échappent et nuisent à notre combat ». « Ces jeunes radicalisés sont un danger », a-t-il commenté.
Tout indique, après plus de cent jours de tentative de déstabilisation d’une nation, que cette violence peut se transformer en boomerang contre ceux qui l’ont engendrée.
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