Quito,
La décision adoptée par le mandataire met entre autres fin aux responsabilités de Glas au sein du Conseil Sectoriel de la Production et du Comité pour la Reconstruction des zones affectées lors du tremblement de terre d’avril 2016.
Cette disposition n’implique pas la destitution du second mandataire, lequel a pris des distances avec le chef de l’État, car cela est impossible puisque c’est le binôme qui a été élu.
La veille, Jorge Glas a émis un communiqué rendant publiques ses différences au sujet de plusieurs mesures et postures adoptées par Lenin Moreno.
Par le biais du site officiel de la vice-présidence, Glas a critiqué la possible application d’un paquet de mesures économiques qui affecteraient selon lui le peuple équatorien.
Également au cœur d’une enquête de corruption, Glas a aujourd’hui rejeté le témoignage de l’ex-directeur de la multinationale brésilienne Oderbrecht qui le lie à des fraudes entre 2012 et 1016. Sur les réseaux sociaux, il a considéré ces nouvelles accusations de « vengeances dans le but d’entacher mon image ».
Il a ensuite réaffirmé sa loyauté aux principes de la Révolution Citoyenne, initiée en 2006 par le gouvernement de Rafael Correa, lors d’une conférence de presse suite à la décision de Lenin Moreno.
Il a expliqué que « pour avoir clairement exposé des critiques au sujet de décisions prises au Palais de Gouvernement, pour avoir donné mon opinion, pour dénoncer, pour dire la vérité, on m’a retiré toutes mes fonctions de vice-président ».
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