Lima,
Ce week-end, l’hôte, Ricardo Luna, a précisé que ses collègues d’Argentines, Barbades, Brésil, Canada, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Jamaïque, Mexique, Paraguay et Sainte Lucie participeront au rendez-vous.
Il s’agit d’un bloc qui n’a pu obtenir la majorité lors d’assemblées de l’Organisation des États Américains (OEA) pour réussir à trouver un accord de consensus contre le gouvernement bolivarien, raison pour laquelle le Gouvernement du Pérou les a appelé à utiliser une autre voie.
Le ministre péruvien à exprimé que « nous émettrons probablement un communiqué dans lequel nous dirons qu’il faut annuler et dissoudre l’Assemblée Constituante et restituer le pouvoir de l’Assemblée ».
La représentante de l’opposition radicale au gouvernement vénézuélien, Paula Fachin, a ouvertement demandé que les chanceliers se mettent d’accord pour retirer en bloc leurs ambassadeurs à Caracas. Mais, selon des sources diplomatiques, cette pétition ne semble pas trouver de consensus au sein du groupe.
Pour Nicolas Maduro, président du Venezuela, le rendez-vous d’aujourd’hui réunit des gouvernements alignés sur la politique interventionniste des États-Unis.
Ici, au Pérou, de nombreuses forces progressistes partagent cette position et ajoutent que ce sujet est utilisé par le gouvernement local pour distraire l’attention, compte tenu des graves problèmes économiques et sociaux internes.
Ce même jour, au Pérou, ont lieu des manifestations d’enseignants et de médecins, respectivement en grève depuis le 14 juin et le 4 juillet. Ils continuent de questionner le gouvernement qui ne résout pas les conflits et tente de les discréditer.
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