Damas,Bagdad,
Les informations fournies ont signalé que le nombre de blessés n’est toujours pas précis, ni les estimations des sérieux dommages causés aux infrastructures publiques et aux logements de la population dans ces deux localités.
Ces actions, continuellement dénoncées à l’ONU par le gouvernement syrien, élève le bilan de ces attaques, à Deir Ezzor comme dans la province voisine de Raqqa, à plus d’une centaine de morts en tout juste deux semaines.
Une bonne partie des médias occidentaux passent ces faits sous silence, et jusqu’à des portes-paroles officiels de la Coalition et des États-Unis n’en font écho, ni en tant que dommages collatéraux.
Pour le gouvernement de Damas et ses alliés, les actions de la Coalition, sous le prétexte de lutter contre l’État Islamique, font plus de mal à la Syrie qu’aux terroristes.
Par ailleurs, Les Unités de Mobilisation Populaire d’Irak ont assuré qu’elles répondraient à une récente attaque, sur la frontière irako-syrienne, de la dénommée Coalition anti-État Islamique (EI). Cette attaque a provoqué la mort de près de 40 combattants de ce pays arabe.
Par un communiqué diffusé dans la capitale irakienne, les miliciens ont fait savoir qu’ils ne resteront pas silencieux face à cette action hostile menée lundi dernier, et que les États-Unis en souffriront de dures conséquences.
« Nous insistons sur le fait que cette attaque ne restera pas sans réponse », est-il précisé dans la déclaration qui exige également des garanties de sécurité pour ses combattants dans toutes les régions frontalières avec la Syrie.
Les Unités de Mobilisation Populaire en Irak ont demandé l’expulsion des nord-américains du pays, dans le but d’« empêcher que les objectifs de la Maison Blanche de massacrer des civils et de nuire à la résistance ne se concrétisent », est-il précisé dans le communiqué.
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