Caracas,
« La période des marches et des blocages est terminée. Elle s’est épuisée. Il faut retourner vers le plus humble », a-t-il affirmé lors d’un entretien au média privé Union Radio. Il tente ainsi de se dissocié de la stratégie de coup d’État de ses collègues de Primero Justicia (parti politique Premièrement la Justice).
Le mandataire régional a suggéré aux leaders de la droite d’entrer en contact avec le peuple et ses nécessités, et d’en finir avec ces actions violentes.
Malgré le fait que dans la commune de Baruta, et plus particulièrement dans les paroisses et zones de Bello Monte et Mercedes, les dénommées « guarimbas » (manifestations violentes contre le gouvernement bolivarien), et autres blocages et interruptions du trafic se soient déroulés dans un calme religieux, il a tout de même tenu à se défendre, en précisant qu’il ne faisait pas partie du groupe appelant à descendre dans la rue.
« Je ne fais pas partie du groupe des dirigeants qui décident quelles sont les manifestations qui doivent être réalisées, mais je pense que le temps des marches et des blocages est terminé. Finalement les marches n’ont pas eu les mêmes ampleur et portée qu’auparavant », a-t-il souligné.
Blyde a proposé que l’actuel agenda de l’opposition soit d’aller dans les quartiers et d’écouter les personnes pour se connecter aux protestations concernant la crise économique.
Il a cependant démontré qu’il continue de se positionner en faveur du renversement du président Nicolas Maduro en considérant que si la droite s’immisce dans les communautés, les manifestations au sujet de la situation économique augmenteront et qu’en conséquence le « gouvernement devra céder ».
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