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Venezuela : transparence lors des élections du 30 juillet dernier, et début des inscriptions pour les régionales

Caracas, Madrid 10 août (PL) Les trois politiciens espagnoles qui ont assisté aux élections de l´Assemblée Nationale Constituante (ANC) en tant qu´observateurs au Venezuela, le 30 juillet dernier, ont ratifié l´absolue transparence de ses dernières.

Lors d´une conférence de presse au Cercle des Beaux Arts de Madrid, les accompagnants internationaux (comme ils sont appelés dans le pays sud-américain) ont qualifié de « transparent, impeccable et d´une grande efficacité technique » le processus électoral.

L´ex-eurodéputé socialiste Vicent Garces, le responsable de l´Extension Internationale de Izquierda Unida (la Gauche Unie), Francisco Perez, et la sénatrice de ce même parti Vanessa Angustia, ont défendu de manière catégorique la légalité de la Constituante.

Durant leur séjour dans la République Bolivarienne, les trois représentants politique, accompagnés de dizaines d´experts de différentes nations, ont analysé le fonctionnement du système électoral vénézuélien et ont réalisé des actions de suivi et d´observation dans de nombreux collèges électoraux le jour du vote.

Garces, Perez et Angustia ont mis en avant le travail du Conseil National Électoral qui « a garanti le droit au suffrage de tous les citoyens malgré des conditions extrêmes de blocage des bureaux de vote, qui ont empêché cet exercice de manière tranquille et sereine dans des zones opulentes de la capitale vénézuélienne ».

Ils ont également souligné le niveau de participation pour la désignation de l´ANC, près de 42 pour cent du recensement électoral. Ils ont mis l´accent sur le fait que ce dernier est plus que significatif compte tenu de l´appel au boycott des secteurs de l´opposition.

L´ancien eurodéputé du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) a insisté sur la perfection du processus actionné par le gouvernement constitutionnel du président Maduro et le pouvoir électoral, le même qui a organisé les dernières élections gagnée par la droite.

Au sujet de son séjour dans la nation sud-américaine, Garcés a commenté et dénoncé le fait « qu´il y a au Venezuela un processus de radicalisation aigu, dans lequel toutes les techniques de déstabilisation du système politique sont appliquées depuis un certain temps ». 

« J´ai eu l´occasion de vivre le processus de l´Unité Populaire au Chili, entre 1970 et 1973, et ce que j´ai vu là-bas je le vois se répéter en ce moment au Venezuela », a-t-il prévenu.

« L´accaparement des médicaments et des aliments, la déstabilisation du système financier et politique et la violence, sont mécanismes qui sont toujours utilisés lorsqu’on ne peut pas gagner démocratiquement », a-t-il précisé.

Selon lui, il existe « des secteurs puissants de la société vénézuélienne, dont les privilèges sont en danger, qui, lorsqu’ils ne peuvent gagner par les urnes, utilisent d´autres voies ».

« Au Chili ils ont utilisé le coup d´État et ont, violemment et militairement, renversé le gouvernement de Salvador Allende, puis ils ont instauré une dictature en 1973 », a-t-il évoqué.

Même s´il estime que ceci n´a actuellement pas lieu au Venezuela, il a affirmé que des secteurs internes et externes seraient prêts à encourager, en l´absence de victoire démocratique qu´ils n´ont toujours pas obtenue, des voies non pacifiques pour faire tomber un gouvernement et un président légitime.

Garces estime que la stratégie utilisée contre la République Bolivarienne fait partie des constantes et perverses agressions à l´encontre des gouvernements progressistes en Amérique Latine ; lesquels tentent de construire depuis plusieurs années des alternatives politiques au néolibéralisme global.

Par ailleurs, le Conseil National Électoral a informé que le processus d´inscription et de candidature pour les élections de gouverneurs et de membres des conseils législatifs des 23 États du Venezuela a débuté mardi 8 août.

Le plus important organe électoral vénézuélien a en même temps confirmé que 22 partis politiques, dont ceux de l´opposition, sont habilités à inscrire leurs candidats aux élections prévues pour le 10 décembre prochain.

D´autre part, le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) a sanctionné le membre de l´opposition, Raman Muchacho, maire de la commune de Chacao et lié aux violences des derniers mois, à 15 mois de prison.

Le président de la salle constitutionnelle du TSJ, Juan Jose Mendoza, a indiqué qu´après huit heures et demie de délibération, l´instance judiciaire a déterminé la sentence à l´encontre du membre du parti d´extrême droite Primero Justicia (Premièrement la Justice) qui est actuellement fugitif de la justice vénézuélienne.

Puisque les autorités ne savent toujours pas où il se trouve, elles ont autorisé la procédure d´ordre d´arrêt sa diffusion aux services d´Interpol (Organisation Internationale de Police Judiciaire) pour permettre de le localiser et de le capturer s´il se trouve à l´étranger.

Sur la scène internationale, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réitéré son appel au dialogue à l´opposition et au gouvernement du Venezuela.

« En ce moment critique pour le pays, le gouvernement et l´opposition doivent reprendre les négociations pour le bien du peuple vénézuélien », s´est-il exprimé par l´intermédiaire de son porte-parole Stephane Dujarric.

Guterres a également confirmé son soutien aux efforts d´acteurs internationaux et régionaux qui travaillent dans ce sens.

Selon le secrétaire général de l´ONU, qui suit de près la situation au Venezuela, il est préoccupé par la possible escalade des tensions, laquelle éloignerait la solution pacifique des défis internes.

Quant à lui, et malgré son appel réitéré au dialogue, le gouvernement vénézuélien continue de dénoncer les actions  et déclarations des secteurs radicaux de l´opposition, et de ses soutiens à l´étrangers, qui n´ont, de toute évidence, pas d´intérêt à discuter de l´actuelle situation, puisqu’ils suivent un scénario destiné à renverser la Révolution Bolivarienne.

Pour sa part, l´Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP) a confirmé son soutien et son appui au Gouvernement du Venezuela. Il a également était précisé par un communiqué le rejet des sanctions et des provocations extérieures, tout comme de l´ingérence de certains pays.

Peo/ oda/edu/tgj/lrd/tgj/mfm/rc/wmr

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