Séoul,
Malgré le fait que les récentes déclarations du président nord-américain, Donald Trump, à l´encontre de la RPDC aient été rejetées par un grand nombre, et dans certains cas moquées par des experts et des politiciens étasuniens, la Maison Blanche continue sa politique militariste contre ce pays. Cette dernière inclut la réalisation de ces exercices militaires, considérés comme une menace par Pyongyang.
Le mandataire nord-américain a écrit sur son compte Twitter que « les solutions militaires sont prêtes à être déployées si la RPDC agit de manière imprudente », peu après avoir signalé que lors d´une éventuelle confrontation avec les États-Unis « ils (les nord-coréens) se retrouveraient face à une puissance de feu et une furie encore jamais vues dans le monde ».
C´est dans ce contexte que devrait avoir lieu la plus importante simulation de combat contrôlée du monde, laquelle devrait débuter le 21 août et se dérouler jusqu´au 31 de ce même mois.
Chaque année, ces manœuvres simulent un scénario dans lequel des dizaines de milliers d´effectifs des deux pays (États-Unis et Corée du Sud) doivent défendre le territoire sud-coréen d´une hypothétique invasion nord-coréenne.
Suite à une question à ce sujet, la porte-parole du Département d´État des États-Unis, Heather Nauert, a assuré que « les préparatifs pour débuter ces exercices annuels lundi prochain se poursuivent normalement ».
« Nous avons le droit de les exécuter avec notre allié, la Corée du Sud, et nous allons les continuer, cela ne va pas changer », a-t-elle souligné lors d´une conférence de presse.
Selon certains médias, ce que la fonctionnaire écarte, ou ne reconnaît pas, c´est que la RPDC a également le droit légitime d´auto-défense, puisqu´elle observe et considère ces opérations comme de réels essais d´agression, contre lesquels elle adoptera les mesures nécessaires.
D´où le fait que l´opinion publique sud-coréenne est incertaine au sujet de l´efficacité de ces exercices, dans un contexte de tension régionale faisant suite à la mentionnée escalade dialectique des États-Unis envers la RPDC.
Pour sa part, le gouvernement de la Corée du Sud tente de d´apaiser la population en assurant que ces activités belliqueuses ont un caractère défensif, et sont en majorité réalisées sur des réseaux contrôlés.
Selon des experts, ce qui est certain c´est que l´augmentation de l´activité militaire dans la péninsule coréenne constitue un motif de préoccupation, et cette année plus que les précédentes, car il y a actuellement davantages de possibilités qu´une erreur de calcul de l´une des parties donne lieu à une escalade bien plus sérieuse.
L´opération, nommée Ulchi-Freedom Guardian, impliquera plus de 17 500 militaires étasuniens, dont trois mille qui ne sont pas basés dans la péninsule.
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