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La militante argentine Milagro Sala obtient la résidence surveillée

Buenos Aires, 16 août (PL) Suite à la mesure préventive de la Commission Inter-américaine des Droits de l´Homme, le gouvernement de la province argentine de Jujuy a accordé la résidence surveillée à la leader sociale argentine, Milagro Sala, emprisonnée depuis plus d´un an et demi.

Même si cette mesure était espérée, il a finalement été décidé de la  transférer ce mercredi vers une maison du quartier La Ciénaga, dans une banlieue de cette province. Selon le quotidien Pagina 12, et d´autres médias, cette maison n´a ni portes intérieures, ni fenêtres, ni électricité, ni eau et toilettes.

Le juge Gaston Mercau a prononcé la résidence surveillée à la leader de l´association Tupac Amaru au moment où le délai fixé par la Commission allait expirer.

« Le tribunal de contrôle a ordonné de transférer le lieu d´accomplissement de la prison préventive de Mme Sala à la propriété située à La Ciénaga »,a-t-il signalé.

L´avocate de Milagro Sala, Elizabeth Gomez Alcorta, a dénoncé sur le réseau social Twitter le fait que la justice de Gerardo Morales (gouverneur de Jujuy) « a ordonné la résidence surveillée de Milagro dans une maison qu´elle n´a jamais habitée, qui n´a ni eau, ni électricité ni toilettes ; c´est de la persécution ». Le cas de Sala, qui a passé 577 jours en prison, a fait le tour du monde alors que des intellectuels, des artistes et des personnalités politiques, qui la considèrent comme prisonnière politique, demande au gouvernement son immédiate remise en liberté.

Milagro Sala a été arrêtée le 16 janvier 2016 sous l´accusation de présumée incitation à la violence et au trouble de l´ordre public, alors qu´elle était en tête d´une manifestation, dans cette province de Jujuy, contre les changements imposés par le gouverneur Morales au système et au programmes des coopératives.

À ces accusations d´autres ont été ajoutées durant ces mois d´incarcération. Elle est maintenant accusée d´association illicite, fraude à l´administration publique, détournement de fonds destinés à la construction de logements et extorsion.

Pendant ce temps, le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire des Nations-Unies, le Parlement du Sud (Parlasur), l´Organisation des États Américains, et d´autres entités demandent sa libération immédiate.

peo/ocs/may

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