Damas,
Mekdad a insisté sur le fait que de telles actions violent la Loi d’Interdiction des Armes Chimiques et a appelé l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OPAQ) à enquêter sur l’approvisionnement de ces substances, à des groupes extrémistes sur le sol syrien, de la part des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Turquie.
Il a dénoncé le fait que ces pays, appuyés par une forte campagne médiatique et les allégations de groupes terroristes, imputent, sans aucune preuve, l’usage de ces armes chimiques au gouvernement syrien.
Il a ensuite soutenu que suite à la libération de différentes zones précédemment occupées par des terroristes, les autorités syriennes ont saisi de grandes quantités de matériels spéciaux qui contiennent des substances chimiques de fabrication turque.
Il a également montré des munitions d’origines britannique et étasunienne qui sont employées par des groupes terroristes.
En diverses occasions, le gouvernement syrien a demandé à l’OPAQ la tenue d’enquêtes sérieuses et indépendantes à ce sujet.
Par ailleurs, des sources militaires ont indiqué que l’aviation de la Coalition Internationale, que mènent les États-Unis, a provoqué la mort de 17 civils et des dizaines de blessés lors d’attaques perpétrées dans la province de Raqqa au nord de la Syrie.
Selon des plaintes d’organisations humanitaires, la Coalition aurait déjà employé des armes interdites comme le phosphore blanc (également appelé phosphore jaune) lors d’incursions aériennes sur Raqqa.
peo/tgj/obf/tgb/obf