Buenos Aires, 17 août (PL) Plus de quinze jours après sa disparition, des organisations sociales ont exigé des réponses quant au sort du jeune argentin Santiago Maldonado. Ce dernier a disparu suite à la répression d’une manifestation par des membres de la Gendarmerie dans la province de Chubut.
Alors que ses proches exigent de savoir où se trouve le jeune artisan de 28 ans, on apprend aujourd’hui que la Police Criminelle Internationale (Interpol) l’a incorporé dans sa liste de « personnes disparues », dans laquelle figurent 1 151 noms.
Plusieurs organisations politiques et sociales demandent au gouvernement de clarifier la situation de l’enquête et clament la fin de la criminalisation et de la répression du peuple mapuche.
La Ministre de la Sécurité, Patricia Bulrich, a souligné que « notre responsabilité en tant qu’État est que toutes les hypothèses soient prises en compte » et a précisé que « l’intention du gouvernement est de réussir à résoudre cette affaire ».
Des témoins affirment que Maldonado a été arrêté par des membres de la Gendarmerie lors de la répression de la manifestation le 1er août à Vuelta del Rio.
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