Lima,
Dans le même temps, le ministre de l’intérieur, Carlos Basombrio, a refusé de répondre aux nombreuses critiques qu’il reçoit pour accuser, sans preuves, le leader de la grève régionale, Pedro Castillo, de liens avec des mouvements politiques en relation avec l’ancien groupe armé des Sentiers Lumineux, et ainsi interdir, en opposant son véto, un dialogue avec ce dernier au sujet du conflit.
Le Ministère de l’Éducation a déclaré illégale la grève des enseignants de Lima, débutée dans les faits, et de manière progressive, le 12 juillet, en soutien aux protestations des grévistes provinciaux arrivés dans la capitale.
Le parlement est intervenu dans le conflit pour promouvoir une réunion entre la ministre de l’Éducation, Marilu Martens, et les dirigeants syndicaux, dont Pedro Castillo, président du dénommé Comité de Lutte. Ce comité a été créé pour conduire la grève, et sa participation à la rencontre est considérée comme indispensable par les grévistes.
Catillo a précisé qu’il participerait à la réunion, à laquelle il n’a pas été invité à cause du véto gouvernemental, et que des portes-paroles de groupes parlementaires se sont proposés pour l’accompagner.
Le Ministère de l’Éducation a informé qu’il a reçu la liste des représentants des syndicats régionaux qui participeront au dialogue, avec Castillo en tête, mais a prévenu qu’elle serait soumise à vérification par le Ministère de l’Intérieur, dont le propre titulaire a déjà exprimé qu’il opposera son véto à la participation du leader.
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