Nations-Unies,
« Malgré les efforts de ces dernières années pour mettre fin au conflit, et à son terrible impact humanitaire, nous n’avons aucune bonne nouvelle à donner en ce qui concerne la déplorable situation, pourtant évitable et totalement créée par l’Homme, que vit le Yémen », a-t-il jugé lors d’une réunion ouverte de l’organe de quinze membre.
Durant la session consacrée à la situation dans la péninsule Arabique, le fonctionnaire a signalé que « les pénuries continuent de croitre, dans un décors marqué par un conflit brutal, la famine et un demi-million de cas de choléra ».
O’Brien a demandé l’ouverture de tous les ports et aéroports, dans le but de permettre le mouvement de civils et de l’aide humanitaire. Il a également exigé aux parties en conflit de respecter les lois internationales.
Le Yémen vit un conflit sanglant entre le gouvernement et les rebelles hutis. Ce dernier a connu une escalade en mars 2015 lors de l’intervention étrangère dirigée par l’Arabie Saoudite, coalition anti-insurgés qui est dénoncée pour ses bombardements systématiques et l’embargo qu’elle impose.
Le fonctionnaire a insisté sur le fait qu’il « est temps de mettre fin à la tragédie de tant de personnes innocentes, dans un pays où il est estimé que 80 pour cent de la population, près de 21 millions d’êtres humains, ont besoin d’aide ».
Les Nations-Unies ont mis l’accent sur les difficultés, générées par les deux concurrents au pouvoir politique, qu’affrontent ses agences dans la distribution de l’aide humanitaire à la population.
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