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Lors d’une session de l’Assemblée Générale des Nations Unies dédiée au travail de l’organe de 15 membres, l’une des représentante permanente de l’île, Ana Silvia Rodriguez, a demandé des « changements urgents dans les méthodes de travail du Conseil pour garantir une réelle participation de tous ses participants aux activités et prises de décisions ».
« Cuba propose de nouveau que les concertations à huis-clos soient l’exception ; que sa composition soit élargie dans les deux catégories, permanents et non-permanents, sans critères sélectifs ou discriminatoires, dans l’objectif de rectifier l’insuffisante représentation des pays en voie de développement au sein de cet organe ; et que disparaisse l’obsolète et antidémocratique droit de véto », a-t-elle affirmé.
Rodriguez a également plaidé pour la formalisation du règlement du Conseil de Sécurité, qui est toujours provisionnel depuis plus de 70 ans.
Au sujet de la discussion à l’Assemblée Générale d’un rapport sur les actions du Conseil durant la dernière année, la diplomate a déploré que « tout comme les précédents, le document n’est qu’un simple résumé descriptif des réunions, activités et décisions ».
« La majorité des États membres des Nations Unies, nous avons réitéré la nécessaire présentation d’un document annuel exhaustif et analytique au sujet des travaux de cet organe », a-t-elle signalé.
Lors de son intervention, l’ambassadrice cubaine à demandé jusqu’à quand la communauté internationale devra attendre pour que « ce procédé formel et peu substantiel se convertisse en un réel rapport de toutes les actions du Conseil à l’Assemblée Générale ».
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