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Le Tribunal Militaire du Cameroun ignore un ordre présidentiel

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Yaoundé, 1 septembre (PL) La Cour militaire du Cameroun tient des prisonniers dans les régions anglophones du nord-est et du sud-est du pays, dont la libération a été ordonnée par le président Paul Biya il y a quelques heures.

Selon des familles et des proches, qui se sont réunis pour accéder à l’audience et demander leur remise en liberté immédiate, « certains des activistes détenus à la fin de l’année dernière ont été libérés, mais au moins une douzaine d’entre-eux se trouve toujours derrière les barreaux sur ordre du tribunal ».

Selon le communiqué présidentiel diffusé dans le pays par la presse, le mandataire a ordonné la libération de près de 80 détenus  avec l’intention annoncée d’écouter leurs demandes en contribuant à la paix sociale et politique du pays.

Cependant, la cour militaire a quant à elle ordonné que certains d’entre-eux, dont l’animateur d’un programme de radio populaire, Mancho Bibixy, restent en prison jusqu’à la tenue d’un procès programmé pour ce mois-ci.

Les protestations populaires de fin d’année 2016 ont fait suite à la publication d’un ordre officiel qui a rendu obligatoire l’enseignement du français dans les écoles ainsi que le strict usage de cette langue pour les documents judiciaires.

Ces activistes sont accusés « d’incitation à la violence lors des protestations dans les régions anglophones, d’hostilité contre la Patrie, de sécession, guerre civile et de campagne pour le fédéralisme ».

Les intéressés se sont déclarés innocents.

peo/ocs/msl

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