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Le Venezuela dénonce l’ingérence de quatre pays européens

Caracas, 4 septembre (PL) Le Venezuela a remis des courriers aux ambassadeurs accrédités de l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et du Royaume-Uni pour protester contre l’ingérence de leurs gouvernements respectifs dans les affaires internes de la nation sud-américaine.

Devant la presse, le chancelier Jorge Arreaza a dénoncé le fait que « les autorités de ces pays européens ont remis en question le pouvoir judiciaire vénézuélien pour avoir interdit à l’activiste d’extrême-droite Lilian Tintori de quitter le territoire alors qu’elle fait l’objet d’une enquête pour un présumé blanchiment de capitaux ».

Le chef de la diplomatie bolivarienne a affirmé que « nous avons dû convoquer cette conférence de presse dans l’urgence compte tenu des ingérences permanentes de ces ambassadeurs, et de leurs gouvernements, dans les affaires internes du Venezuela, le fonctionnement de sa démocratie et de ses pouvoirs publics ».

Arreaza a rappelé que « Lilian Tintori, épouse du membre de l’opposition en résidence surveillée Leopoldo Lopez, a confessé être la propriétaire de 200 millions de bolivars en espèces, et uniquement sous la forme de nouveaux billets mis en circulation à compter de janvier 2017. Cette somme était cachée dans une camionnette appartenant à sa famille et a été saisie par des effectifs de la police »

« Par conséquent, les autorités vénézuéliennes ont ouvert une enquête pour déterminer la légalité et la réelle destination de cette somme millionnaire. Elles ont ensuite décidé d’interdire la sortie du territoire, jusqu’à la fin de l’affaire, à la membre du parti Volonté Populaire », a-t-il souligné.

Le chancelier vénézuélien a expliqué qu’ « ayant connaissance de la mesure judiciaire à son encontre, Tintori a utilisé les représentants diplomatiques cités pour tenter de créer un nouveau scandale médiatique qu’elle prétendait faire éclater samedi dernier, à l’aéroport international de Maiquetia Simon Bolivar, où elle avait convoqué une conférence de presse ».

C’est en ce sens que Arreaza a de nouveau exigé le « respect à la souveraineté du Venezuela » et a prévenu de la « mise en application de nouvelles mesures diplomatiques si l’ingérence dans la démocratie du pays continue ».

Il a également réitéré rejeter le comportement similaire du président de l’Argentine, Mauricio Macri, et celui du Chili, par l’intermédiaire de son chancelier Heraldo Muñoz, lesquels ont condamné la décision du pouvoir judiciaire du Venezuela et se sont prononcés en faveur de Tintori.

Il a suggéré à Macri qu’il ferait « mieux d’apporter des informations à son peuple et au monde entier sur le sort de l’activiste Santiago Maldonado, disparu il y a plus de 30 jours après avoir été arrêté par la police argentine ».

Puis il a de la même manière condamné l’attitude du président français qui « suit le scénario de l’extrême-droite européenne contre le Venezuela ». Il a conclu en désapprouvant le soutien de Macron « à ceux qui ont commis de graves délits de corruption qui sont sévèrement sanctionnés dans son pays ».

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