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Le Venezuela confirme son amitié avec le peuple étasunien

Caracas, 6 septembre (PL) Le peuple du Venezuela a réaffirmé son amitié et son respect envers son homologue nord-américain, à qui il a demandé son soutien face à la guerre économique et aux prétentions d’intervention militaire du mandataire des États-Unis, Donald Trump.

Dans une lettre ouverte publiée par le quotidien New-York Times, les vénézuéliens préviennent du fait que les récentes mesures unilatérales imposées par Trump ont un impact négatif sur la population étasunienne.

À ce sujet, ils ont expliqué que « les mesures punitives contre le pays sud-américain peuvent provoquer une augmentation des prix de l’essence ou encore des difficultés avec leurs propres fonds de retraites ».

Le gouvernement bolivarien assure dans ce courrier que « ce comportement agressif de la part de Washington créera de nouveaux problèmes à l’intérieur comme à l’extérieur des États-Unis ».

Il est de plus indiqué dans le document que cela « engendrera encore plus de rejet et de haine envers le gouvernement des États-Unis, lesquels auront une incidence sur le peuple nord-américain qui n’a rien à voir avec les actions belliqueuses de son président ».

Il y est ensuite confirmé que « l’objectif de la belligérance de Trump à l’encontre de la patrie du Libérateur Simon Bolivar est de renverser le gouvernement bolivarien, tout comme il a été fait avec celui d’Allende, en 1973 au Chili, en soutenant le coup d’État militaire de la dictature d’Augusto Pinochet ».

« C’est dans cet objectif qu’il a imposé les décisions unilatérales contre les vénézuéliens, lesquelles rendront difficile l’accès à des ressources nécessaires pour l’alimentation, la santé et la production, et cela portera sérieusement atteinte à la vie des citoyens », y est-il assuré.

Le gouvernement vénézuélien a réitéré le fait que « le pays sud-américain n’est pas un ennemi des États-Unis, ni ne représente aucune menace pour leur sécurité », tout en manifestant son « admiration pour l’histoire, la culture et le développement scientifique de cette nation ».

« Pour empêcher que Donald Trump détruise la longue relation d’amitié entre les peuples du Venezuela et des États-Unis, il est nécessaire de mettre fin à cette politique d’agression irrationnelle, et de promouvoir l’entente politique », y est-il souligné.

Le texte rappelle également que « le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a fait d’innombrables appels à Trump dans le but de susciter des rapprochements et des solutions par le respect mutuels et le Droit International ».

Il y est cependant souligné le fait que « l’administration étasunienne a ignoré et méconnu toutes les initiatives de dialogue proposées par le Venezuela ». 

« Tout ce que le Venezuela exige au président et au gouvernement des États-Unis c’est le respect de notre souveraineté et de nos affaires internes. C’est un droit naturel reconnu par nos pays depuis plus de deux cent ans », y est-il résumé.

Outre ce communiqué, il est bon de s’arrêter un instant sur un nouveau fait notoire de la campagne médiatique menée contre le Venezuela qui vient d’être révélé.

La journaliste colombienne Claudia Cano a payé un ex-fonctionnaire du Service Bolivarien de Renseignement (Sebin) pour qu’il mente au sujet du Venezuela.

Selon un reportage de la multinationnale Telesur, Cano, journaliste de la Chaîne 1 de Colombie, a payé l’ancien membre du Sebin Edgar Sevilla huit millions de pesos colombiens (près de 2 000 dollars) pour qu’il parle de prétendues tortures contre des activistes politiques emprisonnés au Venezuela.

Edgar Sevilla devait également mentir au sujet de prétendus liens du dirigeant socialiste Diosdado Cabello et de l’actuel directeur du Sebin, Gustavo Gonzalez, avec le groupe du narcotrafic dénommé le Cartel des Soleils.

Selon l’enquête journalistique, Cano et Sevilla ont maintenu des contacts par téléphone et se sont rencontrés à la boulangerie- café Les Délices de Bogotá.

Un enregistrement de cette réunion révèle la préoccupation de Sevilla à « dire des mensonges sur la réalité du Venezuela ».

Cano lui a alors répondu : « Non, non, non. Ce n’est pas dire des mensonges. C’est, comment t’expliquer ; pour que la nouvelle soit importante et plus intéressante, il faut lui ajouter du piment car on ne va pas aller raconter une chose tellement plate, qui ne sorte pas du commun. À la nouvelle il faut lui ajouter du piment et des hauts et des bas ».

La journaliste a exhorté l’ancien fonctionnaire vénézuélien d’assumer « cette mission comme une manière d’aider » ses « frères vénézuéliens », dans l’objectif de diffuser l’idée d’une prétendue fuite pour des raisons humanitaires.

« Évidemment, pour qu’il y est un impact, tu dois mettre l’accent sur tous les mauvais côtés du Système (…) du Gouvernement. Lors du reportage tu ne peux pas me dire : « Regarde, mais cela c’est bien ». Non, parce qu’on met l’accent sur ce que le gouvernement fait de mal », lui a-t-elle rappelé.

En réponse, Sevilla a accédé aux demandes pour des raisons financières, en se mettant d’accord pour les deux paiements, et a ensuite repassé avec la journaliste les points sur lesquels il devait mentir : la prétendue torture des prisonniers politiques, les liens de Cabello et Lopez avec le narcotrafic, et autres fausses informations.

Lors de l’enregistrement, Sevilla exprime, avant d’être rapidement repris, que « oui mais, être un homme politique en prison et être un prisonnier politique ce n’est pas la même chose ».
 
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