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Le Venezuela rejette le rapport du Haut Commissaire des Droits de l’Homme

Genève, Caracas, 12 septembre (PL) L’ambassadeur du Venezuela à l’ONU, Jorge Valero, a rejeté un document, présenté par le Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme, Zeid Ra »ad Al Hussein, qu’il a qualifié de « manipulé et fallacieux ».

« Aujourd’hui, nous regrettons profondément de constater que votre mandat -et à bien des égards- a succombé face aux pressions d’une constellation minoritaire de pays menée par l’empire nord-américain », a-t-il assuré devant le Conseil des Droits de l’Homme dont la période de sessions a débuté la veille.

Le représentant de Caracas a soutenu qu’en plus de ce rapport, Al Hussein « a fréquemment émis des communiqués de presse alimentés par des points de vues qui ont pour habitude d’omettre les facteurs qui ont créé le chaos, la violence et la mort au Venezuela ».

Il a en ce sens ajouté que « ces tentatives de déstabilisation ont été vaincues par la volonté démocratique et pacifique du peuple vénézuélien ».

Valero a fait référence aux commentaires du Haut Commissaire qui « font allusion à un prétendu préjudice porté à notre démocratie ».

À ce sujet, il a souligné que « la tenue des élections régionales en octobre représenteront le 23ème processus électoral en moins de deux décennies de Révolution Bolivarienne ».

« Le Venezuela a le record mondial d’élections démocratiques. Les fréquentes élections démocratiques sont une composante fondamentale de la carte politique de mon pays », a-t-il souligné.

L’ambassadeur a de plus défendu le fait que « notre pays, avec la participation de tous les secteurs politiques, s’apprête à continuer son chemin démocratique en paix ».

Valero a également mis l’accent sur la stratégie médiatique internationale mise en œuvre contre le Venezuela, laquelle « constitue un clair exemple de l’usage politisé des droits de l’homme avec des fins de dominations ».

Par ailleurs, il semble bon de souligner que les sanctions appliquées par le Gouvernement des États-Unis à l’encontre du Venezuela se répercutent sur des citoyens de cette nation n’ayant aucun poste au gouvernement ; parmi-lesquels des écrivains dont les primes pour les ventes de leurs livres ont été gelées.

L’homme de lettres et analyste Raul Ojeda a dénoncé s’être converti ce mardi en l’un des premiers vénézuéliens touché par les sanctions appliquées par le président étasunien, Donald Trump, après que la compagnie Amazon ait décidé de geler les royalties pour la commercialisation internationale de ses textes.

Lors d’un entretien accordé à la chaîne Venezolana de Television, Ojeda a expliqué que « la notification a été envoyée par l’entreprise Amazon le 25 août dernier, justement le même jour durant lequel Trump a annoncé des sanctions économiques contre le Venezuela ».

« Le mythe selon lequel les sanctions sont uniquement pour les hauts fonctionnaires du gouvernement s’effondre. C’est là que je deviens le premier sanctionné, et simplement pour écrire un livre puis le publier à niveau international », a-t-il souligné.

Selon le jeune auteur, qui a déjà vendu plus de 320 mille exemplaires dans 82 pays en espagnol, anglais, français, italien et allemand, cette mesure à son encontre s’est appliquée après qu’il ait rendu public son dernier ouvrage intitulé « La Face Cachée de la Guerre de Cinquième Génération ».

« Ce livre montre comment s’est déroulée l’attaque vorace des pouvoirs économiques contre le gouvernement du président Nicolas Maduro. Simplement pour obtenir notre trésor le plus précieux que sont nos réserves de pétrole, les plus importantes au monde. Puis le Venezuela est un pays stratégiquement important », a-t-il expliqué.

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