Madrid,
La veille, en réponse aux essais nucléaires et au lancement de missiles balistiques réalisés par la RPDC, l’exécutif conservateur de Rajoy a ordonné au diplomate d’abandonner Madrid avant le 30 septembre et l’a déclaré « persona non grata ».
Après avoir déploré la mesure, la porte-parole de Podemos au Congrès des Députés, Irene Montero, a considéré que « ce n’est pas la meilleure manière de promouvoir le dialogue et la diplomatie », car, selon-elle « cela rompt une voie de communication entre les pays ».
Montero a manifesté la préoccupation de la troisième force politique de cette nation européenne « face à l’actuelle escalade de la tension nucléaire, dans laquelle il y a plusieurs acteurs, et non seulement la Corée du Nord », a-t-elle souligné en mentionnant les États-Unis.
Il y a « une hostilité accrue qui doit se résoudre par la voie du dialogue et non par le biais de l’expulsion du chef de la délégation asiatique », a-t-elle insisté.
La porte-parole parlementaire a signalé que « si une position constructive est réellement souhaitée, l’Espagne devrait ratifier le traité des Nations Unies d’interdiction des armes nucléaires ».
Elle a plaidé pour des relations internationales « basées sur la diplomatie plutôt que sur la confrontation et la subordination aux intérêts des grandes puissances », avant de se prononcer en faveur « d’une politique extérieure autonome et non-belliciste ».
À plusieurs reprises Pyongyang a exprimé le caractère auto-défensif de son arsenal nucléaire face à l’hostilité étasunienne et les manœuvres militaires systématiques.
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