Madrid, 20 septembre (Prensa Latina) Le président de la Catalogne, Carles Puigdemont, a aujourd’hui accusé le gouvernement de Mariano Rajoy de « suspendre de fait le régime autonome et d’appliquer un état d’exception » dans cette région qui envisage de se séparer de l’Espagne.
Puigdemont a ainsi répondu à l’offensive lancée par Rajoy à l’encontre du référendum indépendantiste du 1er octobre, convoqué par la Generalitat (exécutif catalan) et paralysé par le Tribunal Constitutionnel qui le considère illégale.
Suite à l’arrestation de 14 fonctionnaires catalans par la Guardia Civile (police espagnole), le mandataire régional a considéré que la Generalistat est victime d’une agression coordonnée pour éviter « que le peuple de Catalogne puisse s’exprimer librement le 1er octobre ».
Entouré de ses conseillers, il a appelé les citoyens de cette communauté autonome du nord-est de l’Espagne, et de plus de 7,5millions d’habitants, à répondre avec fermeté et sérénité en se rendant massivement aux urnes ce jour-là.
« Le 1er octobre nous sortirons de chez-nous, nous amènerons un bulletin de vote et nous l’utiliserons. Cette acte doit répondre démocratiquement à ceux qui ne parlent que le langage de l’autoritarisme », a-t-il insisté.
Puigdemont a énuméré les agissements politiques, judiciaires et policiers déployés lors des dernières heures par l’administration centrale.
Parmi lesquels l’inculpation de plus de 700 maires favorables à la tenue de ce référendum, les intrusions et interventions policières au siège de la Generalitat et les détentions de hauts fonctionnaires.
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