Nations Unies, 20 septembre (Prensa Latina) Devant l’Assemblée Générale de l’ONU, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a accusé Israël de n’être ni intéressée par la paix, ni par la solution des deux États.
Lors de son intervention, le leader a souligné que 24 ans après les Accords d’Oslo, qui avaient suscité l’espoir d’obtenir un État indépendant au sein du peuple palestinien, l’occupation continue.
« Nous avons reconnu Israël avec les frontières de 1967, mais eux ne les acceptent pas et prennent leurs distances avec la reconnaissance mutuelle de 1993 », a-t-il souligné.
Abbas a également condamné la colonisation des territoires palestiniens occupés par de nouvelles installations et de nouveaux logements, et ce malgré l’illégalité reconnue de cette pratique par la communauté internationale.
« Israël persiste à ignorer la solution des deux États et a recours à de fausses accusations pour distraire la communauté internationale », a-t-il signalé.
« Pour notre part, nous avons exploré toutes les voies possibles pour atteindre la paix ; dont une initiative, encouragée en compagnie de pays arabes et islamiques, qui établit la reconnaissance d’Israël et des relations normales avec ce pays après son retrait de la Palestine occupée », a-t-il commenté.
Devant l’Assemblée Générale, Abbas a prévenu que « la volonté de paix d’un seul côté ne suffit pas », puis que « la posture agressive de Tel Aviv entraîne la violence et menace de provoquer un conflit religieux ».
C’est en ce sens qu’il a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et le Conseil de Sécurité a exécuter des actions concrètes pour résoudre le différent israélo-palestinien.
Hier, lors de la première journée de débat de la 72ième Assemblée Générale de l’ONU, le premier ministre d’Israël, Benjamin Netanyahu, a assuré que son pays « est engagé pour obtenir la paix ».
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