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Le Venezuela affirme que les États-Unis ne sont pas son ennemi

Nations Unies, 25 septembre (Prensa Latina) À l’ONU, le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza, a affirmé que sont pays ne considère pas le peuple des États-Unis comme un ennemi, et qu’il est disposé à dialoguer avec le gouvernement nord-américain malgré son attitude hostile.

Lors de déclarations offertes à Prensa Latina à la suite de son intervention devant l’Assemblée Générale, il a insisté sur « l’attachement du Venezuela au multilatéralisme ainsi qu’au respect des différences idéologiques et de modèle socioéconomiques ».

« Le peuple des États-Unis est notre ami, nous aimons, admirons et respectons ses apports à la culture, à la science et à d’autres domaines », a-t-il souligné avant de critiquer « les élites qui tentent, depuis Washington, d’imposer leur vision au monde, même si cela implique plus de guerres et de souffrance humaine ».

Selon le chancelier, « l’actuelle administration de la maison Blanche, plus particulièrement son élite suprémaciste et raciste, attaque les propres citoyens nord-américains et, comme effet collatéral, frappe d’autres nations par ses politiques. Dans ce cas précis, le Venezuela ».

Au sujet des nouvelles sanctions des États-Unis, par l’annonce hier de l’intégration du Venezuela au véto migratoire créé par le président Donald Trump, Arreaza a expliqué que Caracas se rendra au maximum de forums internationaux possible pour les dénoncer.

Il estime que « cette mesure est infondée, et ne cherche qu’à détourner l’attention de l’opinion publique étasunienne et à épaissir un dossier contre la Révolution Bolivarienne ».

Dans un communiqué, le gouvernement bolivarien a dénoncé le fait que « Trump a décidé cette mesure coercitive sous le faux argument selon lequel les vénézuéliens représentent une menace terroriste et à l’ordre public étasunien ».

La chancellerie a également répudié le fait que « cette nouvelle action utilise le terrorisme comme un moyen pour atteindre des objectifs politiques, en plus de répandre une opinion erronée du Venezuela ».

La diplomatie sud-américaine a également réaffirmé son « énergique condamnation de l’application de mesures coercitives unilatérales, en flagrante violation des principes inscrits dans la Charte des Nations Unies, du droit international, et des normes qui doivent régirent les relations d’amitié et de coopération entre les États ».

Jorge Arreaza a ensuite réitéré le choix du pays sud-américain de « construire le socialisme, toujours dans le cadre du respect de ceux qui pensent à un autre modèle ».

Par ailleurs, le ministre de la Communication et de l’Information (Minci), Ernesto Villegas, a souligné l’impact favorable du début de la vente du pétrole vénézuélien en yuan et de la consolidation des liens avec la Chine.

Le fonctionnaire a rappelé que le gouvernement vénézuélien a décidé de de commercialiser le brut dans des monnaies alternatives au dollar suite aux sanctions économiques et financières des États-Unis à l’encontre de Pétroles du Venezuela (Pdvsa), principale entreprise étatique du pays sud-américain.

Pour le ministre du Pétrole vénézuélien, Eulogio del Pino, ces sanctions ont l’intention d’éviter que la nation sud-américaine satisfasse ses engagements internationaux et qu’elle ne puisse importer des aliments et des médicaments pour le peuple du Venezuela.

En réponse, le gouvernement bolivarien a mis en place un système de paiement international avec un panier de monnaie qui inclut la devise chinoise.

À ce sujet, Villegas a annoncé que des experts en la matière offriront prochainement des détails sur les chiffres des ventes de l’hydrocarbure.

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