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Lors d’une déclaration, le diplomate a soutenu la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité de l’Irak, puis a signalé que les différences entre le gouvernement fédéral et les autorités régionales du Kurdistan doivent se résoudre par un dialogue structuré et des positions constructives.
Guterres a exprimé son espoir quant à ce que la consultation d’aujourd’hui, au-delà des résultats qui en découleront, ne nuise pas au travail des Nations Unies dans ce pays du Moyen-Orient.
Depuis 2003, lorsque les États-Unis l’ont envahi et occupé, l’Irak a souffert d’instabilité et de violences, scénario qui a favorisé l’avancée du terrorisme, et plus particulièrement l’État Islamique.
Face à un panorama tellement complexe, le référendum du Kurdistan représente pour certains une source supplémentaire de tensions, et y compris une menace pour ceux qui ont l’intention de vaincre les jihadistes.
Le comptage des votes de ce référendum polémique, rejeté par l’Irak, la Turquie, l’Iran et d’autres pays a débuté. La Haute Commission Indépendante pour les Élections et le Référendum sur l’autonomie kurde a informé que 76 pour cent des inscrits, soit près de 5,2 millions de personnes, sont allés voter.
Plutôt, le parlement irakien a adopté l’envoie de troupes militaires dans les régions de disputes avec les kurdes, alors que la Turquie a débuté des manœuvres conjointes avec l’Irak sur la frontière commune.
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