Caracas,
Accompagné par le président de l’Assemblée Nationale suspendue pour entrave à la justice, Julio Borges, le député Luis Florido a annoncé que la délégation d’opposition ne se présentera pas à la table de dialogue politique, à laquelle les représentants de cette opposition se sont engagés à participer le 14 septembre dernier, prétendant qu’il « n’existe pas de conditions sérieuses pour le rendez-vous ».
Selon Florido, lors de la dernière réunion, convoquée par la République Dominicaine et l’ancien chef du gouvernement espagnol, Jorge Luis Rodriguez Zapatero, « la MUD a présenté des exigences que le Gouvernement n’a pas satisfaites ».
Cependant, la majorité des médias ont signalés que les candidats de la MUD aux élections régionales du 15 octobre prochain mènent normalement leur campagne électoral au Venezuela.
Selon certains experts, une telle décision signifie un retour en arrière dans l’objectif d’atteindre un consensus politique, entre le gouvernement et l’opposition, qui puisse garantir la paix définitive au Venezuela.
Ils précisent que ce choix peut être dû au fait qu’une possible défaite de l’opposition lors des prochaines élections régionales est prédite par un certain nombre. Elle serait due à l’actuelle pénurie de partisans dans ses rangs suite aux choix de stratégies politiques erronées basées sur la violence et la terreur.
Les experts ont également signalé que ce changement de position, déjà habituel chez les leaders de l’extrême droite, est peut-être encouragé par le récent discours d’ingérence et guerrier du président étasunien, Donald Trump, à l’encontre de la Révolution bolivarienne et de son représentant Nicolas Maduro.
Devant l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, Trump a appelé à la déstabilisation du Venezuela et a promis son soutien au plan de coup d’État dans la nation sud-américaine.
C’est pourquoi les analystes ont prévenu d’une possible reprise d’actions terroristes encouragées par la MUD dans le but d’essayer d’obtenir le pouvoir de manière anticonstitutionnelle.
Le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) du Venezuela a justement exhorté aujourd’hui les autorité de la commune de Chacao, dans l’État de Miranda, à garantir la paix des citoyens sur ce territoire, où des tentatives de protestations violentes ont été constaté la veille.
Des individus encagoulés ou encapuchonnés ont renversé des poubelles dans les rues dans le but d’empêcher la circulation et la Garde Nationale Bolivarienne a dû intervenir.
peo/lma/lrd/jcm/lrd