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Cuba exhorte les États-Unis à ne pas prendre de mesures précipitées

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Washington, 27 septembre (Prensa Latina) Cuba a communiqué aux États-Unis qu’il serait déplorable d’adopter des décisions précipitées au sujet des incidents signalés par des diplomates nord-américains à La Havane.

Lors de la réunion que le chancelier cubain, Bruno Rodriguez, a eu avec le secrétaire d’État nord américain, Rex Tillerson, hier à Washington, le ministre des Relations Extérieures de l’île a appelé à ne pas politiser l’affaire puis a assuré que l’enquête destinée à éclaircir les faits suit son cours et que Cuba désir la conclure le plus rapidement possible.

« J’ai communiqué le fait qu’il serait déplorable qu’une affaire de cette nature soit politisée, puis que des décisions précipitées soient prises sans preuves et sans résultats d’enquête concluants », est-il précisé dans une note diffusée par l’Ambassade cubaine dans cette capitale.

Lors de la rencontre, proposée par la nation caribéenne dans le but d’aborder cette question, le titulaire cubain a réitéré à Tillerson le sérieux, la célérité et le professionnalisme avec lesquels les autorités de son pays ont assumé cette affaire.

Il a également réaffirmé que, « suite aux indications du plus haut niveau du gouvernement cubain, une enquête prioritaire a débuté au moment même où les fait ont été rapportés, et que des mesures supplémentaires de protection des diplomates et de leurs familles ont été adoptées ».

« Ceci a été reconnu par les représentants des agences spécialisées des États-Unis qui ont voyagé à Cuba depuis le mois de juin, et dont les visites ont été positivement évaluées par les contreparties cubaines », a-t-il souligné.

Il a également expliqué que, selon les résultats préliminaires obtenus par les autorités cubaines lors de leur enquête, laquelle a tenu compte de données apportées par les étasuniens, « il n’y a pas, jusqu’à maintenant , d’évidences sur les causes et les origines des troubles de santé rapportés ».

En 2016, plus de 20 diplomates étasuniens en poste à Cuba ont souffert de divers et mystérieux troubles de santé. Certains ont dû être rapatriés, et certaines sources prétendent qu’ils auraient été la cible d’ « attaques acoustiques ». Certaines de ces personnes ont dit avoir des problème pour parler, d’autres pour écouter, et quelques uns ont signalé souffrir des deux symptômes.

Lors de leur échange, Rodriguez a confirmé à Tillerson l’importance du fait que les autorités nord-américaines coopèrent avec l’île pour éclaircir les faits, lesquels n’ont pas de précédents à Cuba.

Rodriguez a répété que « le gouvernement cubain n’a jamais et ne commettra jamais d’attaques de quelque nature qu’elle soit à l’encontre de diplomates », et qu’ « il n’a pas, et ne permettra pas, que son territoire soit utilisé par des tiers pour de telles actions ».

La semaine dernière, plusieurs médias étasuniens ont sérieusement questionné l’origine des problèmes médicaux dont les fonctionnaires prétendent avoir souffert, en interrogeant la validité de la théorie des « attaques sonores ».

peo/rc/mar

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