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Des bombardements nord-américains tuent trois civils en Syrie

Damas, Nations Unies, 27 septembre (Prensa Latina) Des sources civils ont dénoncé le fait que des bombardements de la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont provoqué la mort de trois civils et blessés cinq autres dans la localité de Al-Sour, dans la province de Deir-Ezzor.

L’Agence d’Information Sana a signalé qu’en conséquence de l’attaque contre ce village, en plus des pertes de vies humaines, diverses propriétés ont été endommagées.

Selon les rapports, l’un des chasseurs-bombardiers nord-américain a lancé des bombes avec du phosphore blanc, ce qui est interdit par les lois internationales.

La veille, d’intenses bombardements des forces militaires de l’Occident ont tués neuf civils dans la localité de Markah, à près de 100 kilomètres au sud de la province de Hasaka.

Des organisations humanitaires ont dénoncé le fait que ces deniers temps, à Raqqa comme à Deir-Ezzor, ainsi que dans d’autres territoires de ce pays du Levant, les actions illégales de la dénommée coalition internationale ont provoqué le décès de centaines de civils. 

Par ailleurs, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Steffan de Mistura, a aujourd’hui demandé un engagement de la part du Gouvernement syrien et de l’opposition lors du huitième cycle de conversations inter-syriennes de Genève qui est prévu fin octobre ou début novembre.

Lors d’une session du Conseil de Sécurité de l’ONU destinée à aborder le conflit au pays du Levant, le médiateur a demandé « aux parties de se présenter à cette nouvelle étape de dialogue avec des postures réalistes et responsables qui permettent d’avancer vers une solution politique de la crise ». Cette dernière a été déclenchée en mars 2011 par la volonté de l’occident, et de ses alliés régionaux, d’imposer un changement de régime à Damas.

De Mistura a réclamé aux représentants de l’opposition de se rendre à Genève avec une seule voix, chose jusqu’ici impossible compte tenu de la diversité des intérêts et des puissances étrangères qui soutiennent des dizaines de groupes antigouvernementaux.

Il a également exhorté le Gouvernement à se présenter en étant disposé à débattre au sujet de la gouvernance, du processus pour une nouvelle constitution et de la tenue d’élections supervisées par l’ONU.

Le diplomate a insisté sur le fait qu’une victoire militaire n’est pas possible, et que le dialogue est l’unique manière de mettre fin aux hostilités.
 
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