Yaoundé,
Les manifestants demandent l’abrogation de la mesure qui oblige les juges, avocats et enseignants des zones à majorité anglophones à utiliser le français dans les documents officiels et interdit l’emploi de l’anglais dans les émissions des radios locales.
Les victimes rapportées, trois dans la ville de Kumba et deux à Buéa, au sud-ouest du pays, sont décédées à la suite d’affrontements avec l’Armée et la Police qui sont déployées depuis la semaine dernière sur ordre du président Paul Biya.
Les manifestants demandent également la libération de certains de leurs leaders toujours emprisonnés malgré l’ordre de mise en liberté donné par le président Biya il y a quelques jours de ça.
La crise a connu une escalade depuis que des politiques anglophones ont demandé la sécession de ces régions. Ils considèrent qu’elles ont été incorporée au Cameroun de manière illégale après l’indépendance du pays alors que l’organisation gouvernementale avait un caractère fédéral jusqu’à l’unification de 1972 à la suite d’un référendum.
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