Téhéran,
Dans cette capitale, les deux hommes ont échangé et se sont mis d’accord pour renforcer la coopération dans le but d’affronter des menaces régionales, d’accroitre la sécurité et de combattre le terrorisme.
Baqeri a déclaré que « Téhéran et Ankara coïncident à rejeter le référendum séparatiste tenu dans la région autonome du Kurdistan irakien » ainsi que sur le fait de « conserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Irak ».
Le général du pays perse a précisé que « dorénavant, les Forces Armées des deux pays maintiendront des coopérations plus amples dans les domaines de la formation militaire, des manœuvres et de la sécurité aux frontières ».
Tenant compte des réussites des armées syrienne et irakienne dans le combat face à l’État Islamique et la libération de plusieurs territoires, Baqeri et Akar ont confirmé la nécessité de continuer à soutenir ces pays.
Ils ont également fait référence à la collaboration entre les militaires iraniens et turcs, ainsi que celles avec d’autres pays musulmans, pour trouver une solution à la crise humanitaire de la minorité ethnique rohingya en Birmanie.
Puis le chef d’État Major de Turquie a souligné qu’en « plus des liens politiques et économiques », son pays « cherche à développer des relations et des collaborations avec l’Iran en ce qui concerne les affaires militaires ».
Téhéran et Ankara ont fermé leurs frontières aériennes avec le Kurdistan irakien et ont séparément pratiqué des manœuvres militaires dans les territoires frontaliers avec cette région autonome.
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