Caracas, 10 octobre (Prensa Latina) Tania D’Amelio, directrice de la Commission Nationale Électorale (CNE), a aujourd’hui assuré que les partis d’opposition du Venezuela ont avalisé tous les contrôles du système qui sera employé lors des élections régionales du 15 octobre prochain.
La fonctionnaire a confirmé à la presse que les représentants des groupes politiques opposés au gouvernement bolivarien ont participé à chaque processus d’audits, de révision et de vérification du système électoral.
Raison pour laquelle elle a déploré le double discours de ce secteur politique qui participe activement à l’organisation du scrutin tout en tentant de discréditer le processus électoral dans des médias de communication privés.
« Cela paraît être l’agenda de l’opposition lors de chaque processus électoral ; y compris lors de l’élection de l’Assemblée Nationale (lorsqu’ils ont gagné la majorité), ils ont dit qu’y avait eu des fraudes », a-t-elle signalé.
Elle a part ailleurs assuré que « les partis de droite ont effectivement modifié et substitué des candidats », mais qu’ils « mentent à leur électorat sur ce sujet puisqu’ils disent que la CNE ne permet pas de réaliser les changements ».
Elle a également exhorté les électeurs à vérifier le centre auquel ils appartiennent pour exercer leur suffrage, car, suite à la vague de violence encouragée par la droite d’avril à juillet dans le but d’empêcher le scrutin de l’Assemblée Nationale Constituante, plusieurs bureaux de vote ont été suspendus pour ne pas remplir les normes établies par la Constitution de la République.
D’Amelio a rappelé que les électeurs appartenant à des centres de vote victimes de violences, lors des élections du 30 juillet dernier, ont été transférés vers les centres les plus proches.
D’autre part, le dirigeant socialiste Jorge Rodriguez a annoncé la prochaine concrétisation d’un accord de coexistence politique, entre les représentants du Gouvernement et ceux de l’opposition vénézuélienne, à la suite des élections régionales.
Lors de son programme La politique sur le divan, Rodriguez, responsable de la représentation gouvernementale lors des conversations avec l’opposition en République Dominicaine, a confirmé que les deux parties ont progressé quant à un accord destiné à obtenir la stabilité du pays.
Le maire de la commune de Libertador a affirmé qu’ « après les élections, nous allons nous asseoir pour terminer et clore cet accord de coexistence sur lequel nous, les secteurs de la droite vénézuélienne et les forces de la Révolution, avons déjà énormément avancé ».
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