Bagdad,
La décision est fondée sur une plainte présentée par le Conseil de Sécurité Nationale, qui est dirigé par le premier ministre Haidar al-Abadi.
Préalablement, les membres du Tribunal Suprême Fédéral d’Irak avaient considéré qu’il n’était pas de leur ressort de se prononcer au sujet des parlementaires kurdes qui ont soutenu la consultation sur l’indépendance.
Le Gouvernement irakien a ainsi tenu sa promesse d’entreprendre des procédures légales à l’encontre de fonctionnaires kurdes. C’est à cette occasion qu’il a préparé une liste de personnes dans le but de les traduire en justice pour avoir organisé l’exercice électoral que Bagdad qualifie d’illégal et d’inconstitutionnel.
Depuis la tenue du référendum, le gouvernement fédéral a adopté une série de mesures contre la région autonome qui inclut la fermeture de frontières, l’interdiction de vols internationaux et la suspension de transactions internationales.
Les autorités du Kurdistan irakien insistent quant à elles être disposées à dialoguer sans conditions préalables.
peo/jcm/arc