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Turquie : deux ans de prison pour informer sur le conflit kurde

Athènes, 11 octobre (Prensa Latina) L’agence Bianet a publié le fait que la justice de Turquie a condamné la journaliste Ayla Albayrak à deux ans et un mois de prison pour « avoir réalisé de la propagande en faveur d’une organisation illégale kurde ».

Après avoir pris connaissance de la sentence, Albayrak, journaliste au quotidien Wall Street Journal, et de nationalité turco-finlandaise, a annoncé depuis New-York qu’elle fera appel de cette condamnation et a assuré que « compte tenu le climat actuel en Turquie, cette terrible décision ne devrait pas être une surprise pour moi ; mais si, elle l’est ».

Pour l’éditeur en chef du journal étasunien, Gerard Baker, l’accusation a été « totalement infondée » puisque l’unique but de l’article pour lequel Albayrak a été condamné était de « fournir des informations objectives et indépendantes sur les événements en Turquie ».

Le 19 août 2015, la journaliste publie une chronique accompagnée d’une vidéo au sujet des combats dans le district de Silopi, au sud-est de la Turquie, entre les forces de sécurité et des combattants de l’illégal Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

Dans son reportage, elle présente plusieurs entretiens, dont ceux du maire de la localité, de voisins, d’un fonctionnaire du gouvernement turc et d’un représentant du Mouvement Juvénile Révolutionnaire Patriotique (YDG-H). Ce dernier est considéré par la Turquie comme proche du PKK ,et donc comme une organisation terroriste.

La décision judiciaire a lieu dans un moment de tension diplomatique entre Ankara et Washington, suite à ce que l’ambassade étasunienne en Turquie décide de suspendre le service des visas en protestation contre la détention de l’un de ses fonctionnaires locaux. Ce dernier est accusé d’espionnage, et d’être en lien avec les organisateurs du coup d’État échoué de juillet 2016, par les autorités turques.

peo/tgj/acm

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