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Après trois jours de dialogue, encouragé par le chef du Renseignement d’Égypte Khaled Fawzy, entre le représentant d’Al Fatah, Azam Al Ahmad, et celui du Hamas, Saleh Al Arouri, les deux parties ont convenu de « permettre au gouvernement d’unité nationale palestinien qu’il remplisse ses fonctions dans la Bande de Gaza et la Cisjordanie (occupée) au plus tard le 1er décembre 2017 ».
Selon des sources proches des conversations, il a également été prévu que soit formé un comité conjoint dans le but de fusionner des employés de l’ANP et du personnel recruté par le Hamas.
Par ailleurs, l’ANP prendra en charge le poste de frontière de Rafah, qui unit la Bande de Gaza avec la péninsule égyptienne du Sinaï.
Le 17 septembre dernier le Hamas a accepté de dissoudre son comité administratif, qui dirigeait l’enclave côtière citée, de réaliser des élections générales et de permettre que le gouvernement de réconciliation nationale palestinien fonctionne à Gaza.
Le Hamas et l’Autorité Palestinienne, dirigée par le parti Al Fatah, ont été impliqués dans un conflit de plus d’une décennie, depuis 2006, lorsque le Hamas a gagné les élections législatives palestiniennes et qu’un conflit, violent par moments, a éclater entre les deux parties.
Précédemment à la rencontre conclue aujourd’hui, le président égyptien, Abdel Fatah El Sisi, a rejeté toute « intervention étrangère dans les affaires internes palestiniennes », tout en prévenant que « l’Histoire punira ceux qui perdent cette opportunité de réconciliation pour parvenir à la paix ».
Le gouvernement égyptien a ensuite révélé que « dans le but de poursuivre le dialogue de réconciliation nationale palestinienne », il a invité les deux parties à se réunir de nouveau le 21 novembre prochain.
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