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Le Venezuela progresse dans la lutte contre les délits financiers

Caracas, 12 octobre (Prensa Latina) Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a aujourd’hui confirmé la détention de Carmelo Ramirez, ancien exploitant d’un bateau privé, dans le cadre de la lutte contre la corruption et les délits financiers.

Lors de déclarations à la presse, le titulaire du Ministère Public a expliqué que Ramirez, ex-fonctionnaire de Banesco (institution financière vénézuélienne), est lié à des transactions illégales d’argent liquide d’un montant de plus de 25 millions de bolivars, près de 7 500 dollars selon le Système de Devises de Type de Change Complémentaire Flottant du Marché (Dicom, mécanisme vénézuélien de distribution des devises).

Il a également indiqué que Ramirez a été appréhendé par des membres du Corps d’Enquêtes Scientifiques, Pénales et Criminelles (Cicpc) pour des délits de « déstabilisation économique et de légitimation de capitaux.

William Saab a précisé que l’ancien exploitant remettait de grandes quantités d’argent en liquide à des personnes privées et juridiques en échange d’un pourcentage de profit.

Hier, le procureur général a également révélé de nouveaux résultats quant à cette lutte contre la corruption au Venezuela en présentant des preuves des liens de l’ancienne administration du Ministère Public (MP) avec ces délits.

En conférence de presse, il a montré des documents qui prouvent l’implication du cabinet d’avocats de Jose Parra dans le réseau d’extorsion et d’arnaque qui a opéré durant les dix années de gestion du MP par Luisa Ortega. Cette dernière est actuellement fugitive de la justice vénézuélienne.

Le procureur a présenté quatre contrats souscrits par des personnes qui ont sollicité les services du cabinet d’avocats, et grâce auxquels ont ensuite été prouvé les délits de fraudes économiques et de détournement de fonds.

Parmi les personnes impliquées, il a mentionné Gabriel Peña et Maria Sigala, actionnaires de la compagnie Azucarera Rio Turbio. « Cette compagnie sera dorénavant gérée par le gouvernement vénézuélien », a-t-il signalé.

À ce sujet, il a prévenu qu’au fur et à mesure que d’autres compagnies liées à ces délits sont découvertes, celles-ci « cesseront d’être gérées par le secteur privé pour se convertir en patrimoine étatique ».

Il a souligné que, jusqu’à maintenant, 26 entreprises fantômes, ou de transfert de valises d’argent illégale, ont été détectées dans le cadre des enquêtes sur des faits de corruption.

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