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Dans un communiqué de presse, la diplomate a expliqué que « le but de l’Unesco est bon, mais sa politisation s’est convertie en une honte chronique », avant d’accuser l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture d’ « attaquer Israël » et de « maintenir la Syrie dans ses mécanismes ».
Haley a plus particulièrement rappelé la désignation par l’Unesco, en juillet dernier, de la Vieille Ville de Hébron et de la Tombe des Patriarches, toutes deux sur le territoire de la Cisjordanie occupée, comme patrimoine palestinien de l’humanité.
« Nous avons alors prévenu que cette décision compromettrait notre niveau d’engagement envers l’organisation », a-t-elle précisé.
Dans une déclaration qui ne laisse pas de doute quant à la projection unilatérale de Washington au sein du principal forum multilatéral de la planète, dont 193 pays sont membres, l’ambassadrice nord-américaine a réitéré la menace selon laquelle « la Maison Blanche maintiendra l’évaluation de toutes les agences du système de l’ONU sous la même attention et avec le même regard ».
Harley a ensuite rappelé qu’en 1984, celui qui était alors le président étasunien, Ronald Reagan, avait également décidé de retirer le pays de l’Unesco.
« Comme nous l’avions affirmé cette fois-là, les contribuables nord-américains n’ont aucune raison de payer pour des politiques qui sont hostiles à nos valeurs et qui se moquent de la justice et du bon sens », a-t-elle revendiqué.
Pour sa part, le représentant permanent israélien, Danny Danon, s’est réjoui de la posture de l’actuelle administration en place à Washington et a accusé l’Unesco de se transformer en « un champ de bataille contre Israël ».
Selon Danon, la décision du président Donald Trump constitue un tournant dans l’histoire de cette organisation qui « doit payer le prix pour discriminer ainsi » son pays.
Par le biais de ses portes-paroles, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déploré l’annonce de la Maison Blanche.
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