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Lors de la seconde Commission de l’Assemblée Générale, le diplomate de l’île caribéenne Juan Miguel Gonzalez a souligné que « les problèmes globaux comme la pauvreté, la faim chronique, l’analphabétisme, le chômage et les morts dues à des maladies curables continuent d’exister ».
Lors de son intervention, le fonctionnaire a plaidé pour « un système multilatéral transparent, ouvert, non discriminatoire et inclusif qui maximise les bénéfices de la globalisation tout en minimisant ses coûts ».
Selon Gonzalez, « dans un monde de plus en plus interconnecté et interdépendant, le rôle de l’ONU dans la promotion d’un développement inclusif, à partir d’instruments comme l’Agenda 2030, n’a jamais été aussi important ».
Il a également signalé, lors de la seconde commission qui s’occupe de thèmes économiques et financiers, que « pour résoudre les problèmes liés à la globalisation néolibérale il existe des solutions, mais il manque le compromis et la volonté politique qui permettent d’avancer vers un monde meilleur pour tous ».
Gonzalez a insisté sur la vision de Cuba qui est que « pour éliminer la pauvreté et l’exclusion, il est urgent d’établir un nouvel ordre économique international basé sur l’égalité et la coopération ».
Il a également défendu le droit au progrès des nations du Sud, « autre élément qui requiert la volonté politique des pays riches ».
« Il est nécessaire que les pays en voie de développement atteignent la souveraineté technologique, un plus ample accès en matière de financement, d’investissement, de formation et de création d’infrastructure, ainsi que dans le domaines de la propriété intellectuelle et technologique », a-t-il souligné.
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