Caracas,
La coalition d’opposition Table de l’Unité Démocratique (MUD) à difficilement obtenu 5 des 23 postes disputés, contre 17 aux mains de la gauche, représentée par le Grand Pôle de la Patrie (GPP). Les résultats de l’État de Bolivar n’étant pas encore officiellement connus.
Le chef de campagne de la MUD, Gerardo Blyde, a indiqué que la coalition a appelé l’ensemble de ses états-majors régionaux, y compris ceux de Zulia, Tachira, Merida, Anzoategui et Nueva Esparta, où ils ont gagné les élections, à accélérer la vérification absolue du processus, puisque « seulement ainsi nous pourrons reconnaître les résultats ».
Hier soir, lors d’un discours retransmis par la télévision nationale durant la célébration du triomphe populaire, le président Nicolas Maduro a demandé une vérification de 100 pour cent des résultats, État par État.
Malgré le fait de qualifier le processus électoral d’ « irrégulier », Blyde à confirmer l’effet déterminant des divisions internes au sein de la coalition d’opposition en appelant à « l’unité et à une politique commune avec une même stratégie ».
Le résultat de ce dimanche a été reçu comme un « seau d’eau froide » pour la MUD, laquelle n’a pas lésiné sur les efforts pour tenter de nuire à la légitimité du gouvernement constitutionnel du président Nicolas Maduro, ainsi qu’à celle de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), entité qui incarne le pouvoir souverain, celui du peuple.
Selon certaines analyses, « les élections de ce 15 octobre ont marqué une pause au Venezuela. Les secteurs d’opposition devront maintenant chercher à dialoguer pour obtenir un espace de coexistence qui leur permette de se redresser et d’organiser leurs forces en vue des présidentielles de l’année prochaine ».
Mais apparemment, l’alternative qu’ils préfèrent est celle de déclarer des fraudes, et de revenir vers le terrorisme de rue, au lieu de s’asseoir à dialoguer et chercher une solution aux problèmes qui frappent le Venezuela, y compris par une coexistence de l’Assemblée Nationale (actuellement en entrave à la justice) et de l’Assemblée Nationale Constituante.
Ce qui est aujourd’hui appelé « actions de rue » s’est traduit au Venezuela par 120 jours de violence, soutenue par des secteurs de l’opposition, qui ont fait 172 morts et plus de mille blessés dans tout le pays.
peo/mem/lb