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Le chancelier dénonce le double discours de l’opposition

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Caracas, 17 octobre (Prensa Latina) Le chancelier du Venezuela, Jorge Arreaza, a aujourd’hui dénoncé le double discours de l’opposition qui évoque des fraudes lors des élections du 15 octobre dernier dans son pays.

Lors d’un bilan du processus électoral tenu devant le corps diplomatique accrédité dans le pays, le ministre a indiqué que « les portes-paroles de l’opposition nationale qui qualifient maintenant le processus électoral d’irrégulier sont les mêmes qui ont reconnu la transparence et la fiabilité de la plateforme du Conseil National Électoral (CNE) quelques jours avant le scrutin ».

« Leurs signatures sont sur tous les procès-verbaux des audits. De plus, ces mêmes portes-paroles de l’opposition ont désespéramment appelé au vote lors des deux dernières semaines, reconnaissant tous la validité et la fiabilité du système électoral », s’est-il exprimé.

Arreaza a expliqué que le « système électoral vénézuélien est totalement protégé et garantit la volonté du votant. Il est soumis à de multiples vérifications avant, pendant et après chaque élection, auxquelles participent les partis politiques de l’opposition qui en constatent et confirment la transparence à chaque inspection ».

« Au Venezuela le Pouvoir Électoral n’est pas une institution, c’est un pouvoir public comme le Pouvoir Exécutif, le Pouvoir Citoyen et le Pouvoir Législatif », a-t-il assuré.

« Cependant, il y a, de la part de certains gouvernements étrangers, une attaque permanente à l’encontre du système électoral des vénézuéliens, contre ses capacités et sa fiabilité. C’est pourtant le même système électoral que l’ex-président étasunien Jimmy Carter, lorsqu’il est venu l’observer, a qualifié de meilleur système électoral au monde », a-t-il précisé. 

« La quantité d’agressions permanentes qu’a reçues la démocratie vénézuélienne vient de centres médiatiques et impériaux qui se sont attribués le droit de l’attaquer selon leurs intérêts et leurs convenances », a-t-il affirmé.

Il a souligné qu’au « Venezuela, lorsqu’une personne gagne une élection, elle a gagné ; et si elle a perdu pour un seul vote, elle a perdu. Depuis 2004, il y a eu 12 élections lors desquelles le même système électoral fiable a été utilisé ».

Il a ensuite réitéré le fait que le Grand Pôle Patriotique (GPP) a gagné 17 postes de gouverneurs avec une ample avance sur l’opposition.

Il a également expliqué à l’opinion publique que « l’opposition a reconnu la victoire de ses candidats dans cinq régions du pays ; mais a cependant remis en question la victoire de la Révolution Bolivarienne dans plus de 15 États ».

« Leurs candidats ont déjà été proclamés vainqueurs par le CNE. Comment explique-t-on qu’il y a eu des fraudes dans 17 États, mais aucune anomalie dans les régions où ils ont gagné, en utilisant le même système électoral ? », a-t-il conclu.

peo/ocs/lb

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