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Trump croit Cuba responsable des incidents allégués par des diplomates

Washington, 17 octobre (Prensa Latina) Le président étasunien, Donald Trump, a manifesté qu’il considère Cuba responsable des incidents de santé reportés par des diplomates nord-américains à La Havane, alors même que sa propre administration dit ne pas connaître la cause de ces faits.

Lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, le mandataire républicain a exprimé croire que l’île est responsable des faits invoqués, malgré le fait qu’une enquête est toujours en cours et que le propre Département d’État ne sait pas qui a, ou ce qui a, provoqué les symptômes avancés par ses fonctionnaires.

Cette situation, qui est pour de nombreuses sources exploitée par le gouvernement actuel pour inverser le processus de normalisation des relations avec la nation caribéenne, est apparue dans la presse en août dernier.

Selon ce que l’on en sait depuis, des diplomates étasuniens qui travaillaient à l’ambassade de La Havane ont fait part de souffrances comme la perte auditive, de vertiges, de fatigue ou de maux de tête. Malgré le fait que les enquêtes à ce sujet n’ont pas donné de résultats concluants, le Département d’État a considéré que ces douleurs ont été provoquées par des « attaques ».

Le pays caribéen a pour sa part assuré à plusieurs reprises qu’il n’est pas responsable des faits et qu’il respecte ce qui est établi dans la Convention de Vienne de 1961 quant à la protection de l’intégrité physique des diplomates et de leurs familles.

Il a de la même manière appelé Washington a ne pas politiser l’affaire, mais cette sollicitude a été ignorée par l’administration de Trump.

Fin septembre, le Département d’État a décidé de retirer plus de la moitié du personnel de son ambassade à La Havane, a suspendu la délivrance de visas, a mis en garde les voyageurs nord-américains désirant se rendre dans l’île, et a ordonné la sortie de 15 diplomates cubains de Washington.

Ces actions, selon les justifications du gouvernement nord-américain, cherchent à garantir la sécurité des étasuniens et répondent également au manque d’action de la part de Cuba pour protéger ses fonctionnaires.

Mais pour certains médias et analystes, cette situation a été opportune pour le chef de la Maison Blanche, qui a annoncé le 16 juin dernier le retour en arrière sur quelques mesures concernant l’ouverture vers l’île des Antilles, adoptées par son prédécesseur  Barack Obama.

Dans le même temps, des figures politiques comme le sénateur républicain Marco Rubio, farouche opposant au rapprochement entre les deux pays depuis 2014, ont profité de cette affaire pour mettre en avant leur opinion.

Les théories quant à ce qu’il s’est passé à La Havane vont des « attaques sonores », que la science nie, jusqu’à la possibilité « d’hystérie massive », en passant par des « failles dans un système de surveillance » utilisé par les propres nord-américains. Jusqu’à maintenant il n’y a pourtant aucun résultat concret.

peo/hm/mar

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