Bogotá,
Le président de la Force Alternative Révolutionnaire du Commun (FARC)a aujourd’hui exprimé sur son compte du réseau social Twitter que « nous élevons notre voix d’indignation. Notre voix de rejet et de refus face à l’assassinat de six membres de la FARC ».
Dans un communiqué diffusé à l’opinion publique hier soir, l’ex-guérilla a fait part du crime qui a eu lieu le 15 octobre à Isupí, localité de San José de Tapaje, et a nié le fait qu’il ait pu être commis par de prétendues dissidences des anciennes FARC-EP.
Il a signalé qu’une bande criminelle qui opère dans la zone est responsable du massacre et qu’elle a précédemment réalisé des « actions hostiles contre les communautés dont nous faisons partie ; nous, les personnes qui, en avançant dans le processus de paix, faisons honneur à la parole donné par les actes ».
Le message, émis depuis un territoire spécial qui était avant une zone de réintégration à la vie civile, a indiqué les noms des ex-combattants assassinés et a exigé « une présence plus importante de l’État pour contrôler l’application rapide et appropriée des accords de paix ».
« Pression pour une application appropriée et indignation pour que l’on respecte sa parole et surtout la vie de tous », est-il conclu par Timochenko sur les réseaux sociaux.
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