Téhéran, 19 octobre (Prensa Latina) L’Iran a rejeté les accusations des États-Unis en relation avec la prétendue intention de Téhéran de dominer le Moyen-Orient, puis a critiqué Washington qui « détourne l’attention des réelles origines de l’instabilité et du chaos dans la régions ».
L’ambassadeur iranien devant l’ONU, Qolamali Joshur, a expliqué devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies que si le pays perse « avait cette aspiration, il n’aurait pas signé l’accord nucléaire avec le Groupe G 5+1 ».
Lors de déclarations diffusées par Hispantv, Joshur a précisé que « la Maison Blanche donne une mauvaise explication dans le but de protéger les réelles causes profondes du problème au Moyen-Orient ».
Le diplomate perse a indiqué que « à l’heure de rechercher les racines de l’instabilité et du manque de sécurité au Moyen-Orient, les États-Unis indiquent intentionnellement une direction erronée ». Il a ainsi répondu à la rhétorique anti-iranienne émise par son homologue étasunienne, Nikki Haley, qui a exhorté le Conseil de Sécurité à adopter des pressions contre l’Iran pour être « le facteur qui suscite l’instabilité ».
Qolamali Joshur a ensuite précisé qu’aucun pays n’a autant lutté contre Daesh que l’Iran, et qu’il « a ainsi empêché l’existence du califat prévu par ce groupe terroriste de Damas jusqu’à Bagdad ».
Selon lui le « gouvernement nord-américain n’accepte ni les réalités du Moyen-Orient, ni son rôle dans la création de groupes terroristes ».
Par ailleurs, la haute représentante de l’Union Européenne (UE) pour la Politique Extérieure, Frederica Mogherini, a aujourd’hui exprimé sa confiance dans les leaders communautaires pour qu’ils soutiennent la décision de maintenir la défense de l’accord nucléaire avec l’Iran.
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