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Il a signalé dans un communiqué, qu´il « déplore cette action qui représente une régression quant à la protection des droits de l´homme, qui est incompatible avec les normes internationales et avec la propre constitution espagnole ».
De Zayas a rappelé que le 19 octobre, le gouvernement espagnol a fait part de son intention d´imposer le contrôle de la région, étant arrivé à échéance le délai qu´il avait donné pour que la campagne indépendantiste, que Madrid et l´Union Européenne (UE) considèrent illégale, soit stoppée.
Selon l´expert, « cette posture renie le droit des personnes à s´exprimer en matière d´autodétermination ».
Il a également critiqué la décision du gouvernement d´Espagne d´utiliser la force pour empêcher le référendum du 1er octobre, consultation lors de laquelle 90 pour cent des participants ont soutenu l´indépendance, malgré les difficultés pour y participer.
Zayas estime que Madrid invoque le principe d´intégrité territoriale pour justifier son objectif qui est « de passer sous silence la dissidence politique et l´autodétermination ».
« L´unique solution démocratique pour le différent en cours est de suspendre les mesures répressives et d´organiser une consultation surveillée et contrôlée par les mécanismes européens et des observateurs privés », a-t-il conclu.
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