Moscou,
Une déclaration officielle indique que « l´usage du gaz sarin dans la localité syrienne de Jan-Sheijun en avril dernier, et ce qui l´a suivi démontre l´existence de sérieux problèmes dans le travail de l´Organisation pour l´Interdiction des Armes Chimiques (OPAQ) ».
« Mais l´actuelle situation convient aux partenaires occidentaux, et de fait ils insistent pour maintenir tout comme cela », est-il souligné dans la déclaration du Ministère des Relations Extérieures russe, en allusion aux difficultés pour enquêter sur ce qui s´est réellement passé à Jan-Sheijun.
Au moment des faits, les autorités syriennes ont signalé que son aviation avait détruit un arsenal d´armes chimiques d´un groupe armé dans la localité mentionnée, située dans la province d´Idlib, où se concentre le groupe extrémiste Jabhat An Nusra.
Mais l´Occident accuse Damas d´attaquer sa propre population avec des armes chimiques, sans montrer de preuves concrètes et, dans le même temps, manipule les rapports de l´OPAQ, dont les experts ont refusé de se rendre à Jan-Sheijun.
« La Russie a alors demandé une recherche et une enquête sur les lieux des faits, ainsi que sur la base aérienne syrienne de´Al-Shairat, de laquelle sont prétendument partis les avions qui ont bombardé Jan-Sheijun,par des experts de l´OPAQ, mais Washington a fait tout son possible pour les empêcher », est-il souligné par Moscou.
En conséquence, la chancellerie russe affirme que « l´Occident ne recherche en rien la vérité quant aux faits mentionnés, mais est intéressé à utiliser les entités internationales pour faire pression sur Damas ».
Parmi les problèmes dans le travail de l´OPAQ signalés par la chancellerie, il y a le caractère sélectif de l´accomplissement de son mandat et le refus d´enquêter sur le lieu des faits en Syrie.
« De plus, l´OPAQ tente de confondre la communauté internationale en parlant de problèmes de sécurité à Jan-Sheijun », est-il jugé dans le document.
« Il est clair que si il est réellement recherché d´établir la vérité sur les faits qui ont eu lieu et l´utilisation des armes chimiques en Syrie, cette entité internationale doit tout d´abord résoudre les aspects précédemment mentionnés », est-il conclu.
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