Caracas,
Par le biais des réseaux sociaux, l´entité parlementaire a informé que la décision a été adoptée par majorité lors d´une session ordinaire.
Guanipa, du parti d´opposition Primero Justicia (PJ, La Justice d´Abord), est l´unique dirigeant d´État qui insiste à ne pas reconnaitre la volonté souveraine du peuple représentée à l´ANC, car, selon ses propos de mardi dernier, cet organe, pour lequel plus de huit millions de vénézuéliens ont voté, est illégitime.
En conséquence de sa décision, les maires de Zulia, État frontalier avec la dangereuse Colombie, l´ont accusé d´encourager une crise qui rendrait le territoire ingouvernable.
Lundi, les quatre autres gouverneurs d´opposition élus, membre du parti traditionnel Accion Democratica (Action Démocratique), ont prêté serment devant le pouvoir constituant, ce qui signifie qu´ils reconnaissent la légalité de l´ANC.
Récemment, les parlementaires du Conseil Législatif, les conseillers municipaux et les maires ont ratifié le mandat supra-constitutionnel de l´ANC et ont soutenu le décret qui établit que les gouverneurs élus lors des élections régionales doivent prêter serment devant ce pouvoir originaire.
Raison pour laquelle ils ont exhorté à Guanipa de reconnaitre la volonté d´un peuple qui a élu son option électorale le 15 octobre dernier lors du scrutin.
Cependant, selon des analystes politique, le dirigeant de Primero Justicia n´a pas tenu compte de la volonté du peuple qui a voté pour qu´il gouverne, et a préféré la désobéissance au dialogue avec le gouvernement, comme le lui a indiqué son parti.
D´autre part, l´ANC a aujourd´hui décrété en session plénière que les élections municipales du Venezuela auraient lieu le 17 décembre prochain.
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