Caracas,
Dans une vidéo publiée sur le réseau social Twitter, Guevara affirme de manière contradictoire qu´il est accusé de délits qu´il n´a pas commis, mais eux-mêmes motivés par des faits qu´il a reconnu, en référence à la promotion d´actes violents qu´il a effectuée et qui a provoqué la mort de plus de 120 vénézuéliens et des milliers de blessés.
« Oui, j´ai appelé à protester, oui j´ai appelé à se rendre dans la rue, et oui je crois en la désobéissance civile. Je l´ai convoquée et je le ferai à nouveau. Ils n´arriveront jamais à me faire croire, ni à ceux qui ont été dans la rue, ni à la communauté internationale, que nous sommes les coupables du fait que vous, les assassins, soyez ceux qui nous tuent », a-t-il condamné.
Selon le quotidien Ultimas Noticias, le législateur d´extrême-droite à demandé à son parti Volonté Populaire de publier ses déclarations suite à l´accord donné par l´Assemblée Nationale Constituante (ANC) pour qu´il soit jugé pour les accusations d´associations de malfaiteurs, d´incitation à la violence, et d´avoir eu recours à des mineurs pour commettre des délits. L´ANC lui a effectivement retiré son immunité parlementaire pour qu´il puisse être jugé pour ces délits.
« Ceci est une lutte qui va bien au-delà de la vie de l´un d´entre nous (…) Le sacrifice et le risque que l´on peut prendre n´est pas comparable au Venezuela que nous allons reconstruire », a-t-il insisté alors qu´il se trouvait sous la protection du gouvernement du Chili par le biais de son ambassade à Caracas.
Il a également confirmé le refus de l´autoproclamée Table de l´Unité Démocratique (MUD, coalition de droite) de participer aux élections municipales du 10 décembre, excluant ainsi la voie démocratique comme alternative pour sortir de conflits politiques de la part de l´opposition.
Le vice-président de l´Assemblée Nationale, actuellement en entrave à la justice, a menacé de nouvelles actions violentes pour perturber l´ordre constitutionnel.
Selon certains analystes et experts en droit, les récentes déclarations de Freddy Guevara l´incriminent comme responsable des faits dont il est accusé, puisqu´il reconnait ses appels aux sanglants actes terroristes d´avril à juin, et auxquels de nombreux mineurs ont participé.
D´autre part, le chancelier chilien Heraldo Muñoz a confirmé l´octroi de l´asile politique au législateur d´opposition vénézuélien pour un prétendu risque à sa sécurité, alors même que le gouvernement vénézuélien s´est engagé a lui assuré toutes les garanties juridiques pour sa défense comme il est établi dans la Constitution et dans les lois de la République.
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